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30 avril 2020 4 30 /04 /avril /2020 09:09
Remerciements

Pour vous remercier juste ces quelques vers :

 

Un grand merci à tous mes amis,

Les vrais et les virtuels, tous réunis

Les années se suivent et ne se ressemblent guère

Depuis de longs jours nous sommes en guerre

 

Pas de fête, pas de resto mais subsiste l’envie

De manger, boire, vivre et de vous aimer à l’envi.

 

Il y a des jours courant d’air

Il y a LE jour Anniversaire

Il y a vos mots et pensées

Qui arrivent par flopées

 

Mettre un point d’honneur

A  remercier chacune, chacun

Vous dire tout mon bonheur

De vous savoir là sur mon chemin

 

L’amitié est un présent inouï

Qui me va droit au cœur et me réjouit

J’ouvre mes bras et sur vous les replie.

Il n’y a pas d’autres mots que MERCI.

 

 

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29 avril 2020 3 29 /04 /avril /2020 11:17
La Ballade des gens heureux

Le ciel est d'un bleu éclatant, un vent léger caresse les fleurs des pommiers, des orangers et citronniers m'enivrant de parfums subtils. Le parfum de mon enfance qui me revisite. Des bruits épars m'annoncent qu'on s'occupe comme on peut, qui dans le jardin, qui sur la toiture, qui dans sa cuisine avec son bruit de casseroles et de jurons. La vie normale en somme. Normale ? Mais oui ! Du lundi au dimanche voilà la seule différence et c'est une différence de taille ! Pas le choix ? Bof... Changer de routine a son bon ! Sauf qu'il ne faut pas que cela dure trop longtemps et surtout qu'on se sente infantilisé par des ordres et des contre-ordres sortis du chapeau d'un apprenti sorcier.

Pour prendre la température, pas celle du corps mais de l'esprit, j'aime flâner sur les grands boulevards (d'Internet). Il y a tant de choses, tant de choses à lire... Je lis ça et là des petites blagues et je souris, de grosses blagues et je ris, aux éclats, d'un rire libérateur.

Je lis certains commentaires et je réfléchis. Plus posément cette fois. Décidément cette époque très compliquée nous aura apporté son lot de réactions diverses et variées. Mettons tout à plat et défrichons : je remarque tout d'abord qu'entre ce que l'on écrit et ce que l'on vit ou avons vécu il y a une marge. Moi en premier. Ce n'est pas de la tricherie, non une certaine ambiguïté. Le malaise d'avoir peut-être manqué ceci, et le plaisir d'avoir vécu cela... On se lâche, on "se fuit"... Ça soulage de biens des maux avec jusque quelques mots.

En ce qui me concerne je me dis "petite fille pressée". Oui je l'ai été pressée parce que la vie m'offrait des opportunités à ne pas rater. Encore une fois, pas le choix ! Parce que la vie m'a joué de sales tours pour mieux me faire rebondir. Parce que la vie m'a aimée comme je l'ai aimée. Nous sommes quittes. Vous n'avez aucun regret, c'est bien ! Ne dit-on pas "qu'il vaut mieux avoir des remords que des regrets" ? Moi j'avoue, j'ai des remords et j'ai des regrets. Cela fait partie de la palette des sentiments à ne pas ignorer sinon on se désavoue !

Et puis, si les aiguilles de la pendule inlassablement tournent avec une régularité exemplaire, le temps, lui, s'écoule inexorablement en distribuant ses bons et ses mauvais points. C'est le piment de la vie. Frites/moutarde, fraises/sucre.

Et puis, le pas se fait plus lourd, l'attention décline, le cœur serre dans la poitrine. Alors oui, on a envie de continuer, de vivre mais sans se faire mal. Juste pour jouir de nouveaux bons moments et s'émouvoir encore comme la petite fille pressée qui a des paillettes dans le regard (un autre retour en enfance)...

 "Je viens vous chanter la ballade, la ballade des gens heureux"...

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27 avril 2020 1 27 /04 /avril /2020 15:23
Quelques fleurs pour retrouver le sourire...

Quelques fleurs pour retrouver le sourire...

« Mes Amis, mes Amours, mes Emmerdes » Charles Aznavour

Lettre à un Ami (virtuel) :

Mon cher Francis, Ah les regrets « Je donnerai ce que j’ai pour retrouver « mes Amis, mes Amours, mes Emmerdes » et MES JEUNES ANNÉES.

Et comme je suis une incorrigible optimiste, je n’arrive pas à imaginer que toutes ces prédictions pessimistes, lues çà et là, arriveront un jour.

Les populations ont toujours eu pour objectif de s’en remettre à des super héros, qui leur promettent monts et merveilles… jusqu’au jour où le bolide lancé à toute allure, la boite de vitesse se grippe, un pneu éclate et c’est l’embardée. On y avait cru et tout le monde sait que les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent ou les croient. Au fond c’est la même chose. De nos jours on a compris que les super héros ont changé de casquettes. Qu’au prix de leur vie parfois, les véritables héros nous ont appris que leurs casquettes ne leur sont pas trop grandes, car ils n’auront jamais la grosse tête ! Ah la grosse tête du pouvoir ! Quelle indigestion ! Quel malaise ! Quelle tristesse ! Quelle fourberie !

D’ici quelques temps, cette bande d’incompétents se voilera la face et s’évanouira dans les bas-fonds de leurs marécages mensongers pour éviter la vindicte populaire. Ni vu, ni connu, je t’embrouille.

La Vieille Dame qu’est la France en a vu des guerres, des déluges, des horreurs et elle s’est à chaque fois relevée. Si tout le monde s’y met, on y arrivera. Avec nos AMIS, nos AMOURS et bien sûr nos EMMERDES, trois ingrédients indispensables pour reprendre le bon chemin et pourquoi pas quelques chemins de traverses pour se redécouvrir. Nous vaincrons !

Allez plus qu’une petite poignée de jours à supporter cette malédiction et mettons ce laps de temps à profit pour imaginer ce que demain sera :

Pour certains, les voyages en n’oubliant pas qu’en France nous avons les plus beaux endroits du monde, pour d’autres les retrouvailles avec les amis, la fête, le champagne, les rires, les cœurs légers et pour d’autres encore de douces Amours retrouvées ou à faire perdurer. Et pourquoi pas les trois en même temps ? Soyons fous !

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 08:56

« Un oiseau assis sur un arbre n’a jamais peur que la branche casse, parce que sa confiance n’est pas dans la branche, mais dans ses propres ailes »

Tout le monde s’écrie : On nous a menti, on ne nous dit pas tout, on ne nous dit pas l’essentiel, celles et ceux…  Les masques sont commandés qu’on nous dit ! Oui on ne demande qu’à croire, mais où sont-ils ? En surenchère ? J’en passe et des meilleures.

Alors moi la petite fourmi ouvrière qui ne comprends pas tout mais juste l’essentiel, je vous répondrai par une galéjade qui ne sera peut-être pas du goût de tout le monde et encore moins des intéressés. On peut toujours essayer, « qui ne risque rien n’a rien » disait ma mère.

« Ils seront punis par où ils ont pêché » ! Et si on enfermait tous ces menteurs patentés, attention pas tous dans la même pièce, ils trouveraient le moyen de nous fomenter encore quelques coups tordus, même enfermés. Ne tentons pas le diable, ce serait manichéen ! Il faudrait les tenir à une distance (distanciation ça frappe plus les esprits) deux fois plus longue que les recommandations sanitaires, vu la longueur de leur pif, Pinocchio en rougirait de jalousie et on les occuperait à, à, à, vous n’avez pas deviné ? « Tire, tire, tire l’aiguille ma fille, demain, demain, tu te maries » Heu… je m’égare. Non non je voulais dire on ne leur fournira pas de machines à coudre, il n’y en aurait pas assez, on en manquerait, on n’avait pas prévu à temps, on en a commandé mais… Elles ont été détournées… Non non ! Une aiguille et du fil, de vieilles culottes, de vieux soutien-gorge, de vieux torchons récupérés dans les restaurants juste en traversant la rue… Le recyclage il n’y a rien de tel !  Et ils nous fourniraient en masques. Oui bien sûr  vous l’aviez deviné.

Ben oui ! Des masques en veux-tu en voilà, mais auparavant, bien évidemment, on aurait consulté toutes les couturières. Plusieurs, un consortium, pour leur fournir des patrons, car ils ne sauront pas couper sans Patron… Ces mêmes douées du ciseau les brieferaient, comment enfiler le fil dans le chas  de l’aiguille. C’est tout un art croyez-moi ! Parole de fille de couturière. Ne me dites pas qu’il faut homologuer le modèle, déposer le brevet… Non non on n’a pas le temps, c’est urgent. Ils sont eux-mêmes pressés de s’y mettre. Si, si je vous assure à moins qu’on ne fasse un peu trainer l’affaire en vue de… des prochaines élections. Mauvais calcul me semble-t-il ! Pour toute commande il faudra bien préciser la couleur, la taille. Demandez ! Vous obtiendrez, puisqu’on vous dit que c’est gratuit ! Ah les bonus, les primes, comme ça réchauffe les cœurs ! Que n’y aurait-on songé avant ! Mais avant  c’était le bâton !  « Chaque chose en son temps » (ça aussi c’est de ma mère à la petite fille pressée que j’étais et que je suis encore).

Par contre, ne me demandez pas quand on les relâchera. Peut-être les confiner pour 15 jours au minimum, sûrement 15 jours renouvelables, peut-être échelonnables sur deux ou trois mois ou perpète. Perpète ça me stimule. Attention prendre garde de ne pas le leur dire tout de suite, c’est pour ne pas les décourager, provoquer des émeutes…

Finalement on s’en moque, qu’ils cousent et se taisent ! 

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 15:51

« Porte haut ton ambition. Et si tu juges rudes les efforts qu’elle exige, songe que, plus l’intelligence et les connaissances, le talent et la réussite, la vraie différence entre les hommes, c’est le courage » Philippe Hayat

Aujourd’hui, et personne ne me contredira, il faut beaucoup de courage pour surmonter cette crise sanitaire. Encore ignorée il y a quelques mois, elle nous submerge de tout son poids de malédictions, en nous emprisonnant, cloîtrant, confinant, isolant, claustrant, séquestrant... Punissant ! Utilisons le terme qui nous sied le mieux, le résultat sera le même.

Aujourd’hui, le Pape, devant une place Saint Pierre  vidée de toute vie vibrante, se sentira bien seul pendant la célébration de  « Urbi et orbi ».

Toutes les familles ne vivront pas les grandes tablées où on se bouscule, rit, mange, chante, danse. Face Time ou Skype n’y changeront rien. Seules…

Toutes ces personnes isolées dans leur chambre d’un Ehpad. Désespérément seules.

Beaucoup pleureront  leurs chers disparus. Ils ont quitté la place pour toutes sortes de motifs « l’âge, la grippe, les accidents de voiture, le cancer, les attaques cérébrales ET le Coronavirus. Celui-ci n’a pas le monopole de la mort. Elle rôde sans relâche et emporte avec elle ceux qu’elle a choisis. Juste une différence, me souffle une voix dans mon bourdon environnant, le Coronavirus est une mort irrespectueuse, ignoble et voleuse. Voler les derniers instants de vie sans derniers recueillements est intolérable !

Alors doit-on se réjouir de mourir de tout sauf du Coronasalaud ? Doit-on se réjouir de la mort tout court ? Bien sûr que non !

Quelqu’un, qui continue ses bains de foule, la solitude doit lui faire peur dans le retour de bâton de demain… nous a asséné, martelé, répété, conspués… « nous sommes en guerre ». NON ! Il ne sait pas ce que c’est que la guerre, ne l’a jamais vécue ni affrontée. Moi non plus et je ne voudrais pas la connaître. J’ai l’immense privilège d’être née à la libération. D’où mon optimisme et mon pragmatisme.

Demain aurons-nous le courage de nous réjouir d’être vivants ? D’en avoir réchappé ? De redresser la tête, d’endosser notre plus beau sourire et de crier « la Vie est à nous » ? OUI ! Pour nos enfants et nos petits-enfants. MAIS ! Restons solidaires, soyons clairvoyants, réfléchissons à ce à quoi nous avons échappé et à ce à quoi nous pourrions encore et encore bien apprécier, c’est-à-dire une belle qualité de vie.

Ayons Le Courage de tout remettre à plat, de nous débarrasser du superflu, sans toutefois sombrer dans d’autres excès. Il faut raison garder ! Un juste milieu !

Mais ayons le courage aussi de reconnaître que le Coronasalaud nous a permis de lire, d’écrire, de jouer, de rire, de profiter du temps qui nous manquait jusque-là pour découvrir des joies simples oubliées, de communiquer avec nos amis et d'en apprécier de nouveaux (même virtuels ils nous offrent des belles plages de bonheur), et surtout de dire à nos êtres chers qu’on les aime, parce qu’avant on n’y pensait pas. Mais le dire c'est mieux !

Aussi dans l’attente des jours meilleurs et pour vous apporter un petit souffle léger de liberté, aujourd’hui, je vous emmène faire le tour du jardin. Le lilas est en fleurs, les arums se dressent bien droits offrant leur corolle blanche immaculée et leur cœur jaune soleil, les oranger, mandarinier et citronnier fleurent bon une puissante odeur de jasmin, de-ci, de-là des petites pâquerettes, des bouquets d’ail sauvage aux fleurs blanches pétulantes, les rosiers présentent fièrement leurs premiers boutons pour les jours prochains. Et là je vous sens fatigués, et assoiffés. On fait une pause ? Je vous sers un thé à la menthe ? Une verveine ? Un café ? Un jus d’orange ? Allez reprenez un bout de gâteau aux pommes pour la route. Certains courageux voudront chercher les œufs dans le jardin.

Eh non ! Je n’ai pas de poule aux œufs d’or. La prochaine fois ! C’est promis.

 

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1 avril 2020 3 01 /04 /avril /2020 15:12

« Oh rage, oh désespoir, oh vieillesse ennemie, n’ai-je tant « écrit » que pour cette infamie » ? Ce n’est pas de moi mais… il y a un mot de changé, donc c’est de moi !
Ne cherchez pas docteur, c’est dans la tête, dans le Coronassassin plus exactement, confinement oblige. Mais pas que !.
Il y a quelques jours mon ordinateur a été infecté au Covidbêtise. Oui, oui. Kaputt, HS, boudeur et vengeur ! Toutes loupiotes éteintes. Séance tenante il a refusé d’illuminer l’écran de mes brillantes idées, de mes écrits. Punition totale. « Tu resteras confinée dans le noir me nargue-t-il ». Ah Johnny sors-moi de là, « noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir »… Encore un coup du covid. Que de fois on nous dit « untel n’avait rien ce matin, puis en deux heures… » Ben oui ! Moi aussi ! Une voix me conseille d’appeler la Voix du Savoir qui va encore me faire la morale :
- Je t’avais dit de faire attention…
- Oui mais bon, j'ai fait attention ! On fait quoi maintenant ?
- On ne peut pas réparer en ce moment, on va trouver une solution de rechange, branche l’ordinateur sur ta télé.
Pas bête ! En médecine aussi dans l’urgence on traite avec un médicament qui guérit autre chose… Bof on peut toujours essayer ! On s’organise, on débranche la télé de la cuisine, on la monte au bureau et Euréka ça marche. Monsieur râle pour la forme, il aime bien prendre ses repas devant… « en ce moment c’est Covid à toutes les sauces, même les plus piquantes, il n’y a pas de foot, donc tu ne rates rien, argumentai-je » ! Pas très pratique, on est en guerre, n’est-ce pas ? À la guerre comme à la guerre !.
Puis Oh miracle, une fois que je me suis habituée à lire sur un écran de téléviseur prévu pour voir à 4m et qui me fait cligner des yeux, celui de l’ordi reprend du service. J’hallucine, ce Covidbêtise, je lui tordrais bien le cou… je réfléchis a-t-il un cou ? C’est sûr qu’il un coût, on nous le rabâche sans arrêt à la télé et qui va payer ? Ça c’est le Monsieur qui râle tout le temps qui le dit. J’allume, j’éteins l’ordi, nul doute ça marche ! Je frotte mes pauvres yeux mis à l’épreuve. Non, non, ça marche ! J’appelle la Voix du Savoir « ça marche » que je lui crie tout excitée ! « Attends je prends la main sur l’ordi » et moi de lui fredonner « donne-moi ta main et prends la mienne »… Je vous le répète c’est très grave le Covid. La Voix du Savoir est un peu interloquée. Un dialogue s’instaure entre nous :
- Tu es sûre que tu n’as pas fait de bêtise sur l’écran ?
- Ben non ! Quelle bêtise ? On nous serine qu’on doit nettoyer les portables, les serrures, je l’ai simplement nettoyé.
- Avec quoi ?
- Avec du liquide alcoolisé des vitres, ça tue les microbes et j’ai aussi lavé mes mains mais avec le savon.
De l’autre côté un râle puissant. Et moi d’ajouter d’un filet de voix :
- Je fais toujours comme ça sans problème, je t’assure.
Les Voix du Seigneur sont impénétrables ! Celle du Savoir pousse un grand soupir et soudain gronde tel un TGV qui me passe sur la tête :
- Et combien de fois je t’ai dit de ne pas faire comme ça ?
Heureusement qu’il n’a pris que la main sur l’ordinateur et qu’il n’a pas fait un Skype (c’est très en vogue… le télé travail, les mamies qui font travailler les petits des petits… le confinement… et c’est gratuit !) car il aurait vu mon grand sourire qui venait de très loin. C’était moi qui grondais au moment de ses devoirs et il a utilisé exactement mes paroles mot pour mot ! Un juste retour des choses ou un retour sur investissement… ma foi...
La roue tourne, me dis-je, un brin nostalgique en hochant la tête. Mais bon, trêve de plaisanterie, la Voix du Savoir doit raccrocher, il a

du boulot ; je me demande bien lequel, il est à la maison. Puis cette voix que j’aime tant se ravise : "attends Maman, tu ne sors pas, hein, tu fais bien attention à toi. Je t’appelle demain ».
Merci Covid, la Voix du Savoir couplée avec l’Amour Filial me comble de bonheur.
Un coude sur mon bureau et une main caressant mon ordi, je me rends compte combien il m’est précieux ce petit engin, ce compagnon, ma fenêtre sur rue, ma respiration ! Aujourd’hui je ris encore de ma covidbêtise. Et vous ?

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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 13:25
L'Amitié autour d'un verre.

L'Amitié autour d'un verre.

« La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours puisque je le dis, puisque je le confirme, au bout du chagrin une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, désir à combler, faim à satisfaire. Un cœur généreux, une main tendue, une main ouverte, des yeux attentifs. Une vie, la vie à se partager » Paul Éluard

Et en toute modestie j’ajouterais « tout tunnel a sa sortie ».

Oui, aujourd’hui nous sommes dans ce boyau lugubre du tunnel. Ce labyrinthe sans fin, enfin presque sans fin, tant privés de tous nos privilèges que nous avons du mal à vivre et à survivre.

Puis nos yeux peu à peu s’habituent à ces ténèbres, parce que notre cœur continue à battre dans notre poitrine. Parce que l’espoir est là et qu’il nous oblige à nous remémorer nos moments heureux. « L’espoir a les yeux brillants » Michel Bouthot.

Alors aujourd’hui, je revis ma rencontre du début mars 2020, juste avant le confinement, avec Éric Vernassière, enseignant, auteur, blogueur. Mais ma mémoire m’incite à remonter à plus loin. Je n’étais qu’une toute petite poussière dans le monde littéraire, pas celle qui enraye les rouages, non, non, une petite fourmi ouvrière qui venait juste de publier son premier roman. Éric, blogueur au sein du groupe « les 8 Plumes à l’Express » me proposa de le chroniquer et très touché par mon histoire, m’invita autour d’un verre pour faire connaissance. Une amitié durable, sincère, indéfectible et généreuse s’est installée pour notre plus grand bonheur à tous les deux. Le temps a passé, la petite poussière a grossi tissant sa pelote de laine, mot après mot, larmes après soupirs... Nous eûmes chacun nos problèmes, mais l’amitié a cela de formidable, c’est que chaque problème renforce les liens amicaux. Sans jugement, sans questionnement.

Et donc rendez-vous avait été pris depuis plusieurs mois pour une rencontre, dans notre restaurant de notre première rencontre, juste avant le confinement (coronavilain on t’a bien eu en anticipant) autour d’une bonne table, Éric est un bon vivant et un galant homme, et que cela fait du bien ! Nous avons parlé à bâtons rompus, nous sommes tous deux bavards, mais avons respecté le temps de parole de chacun, l’écoute est à ce prix. Nous avons discuté de tout et de rien. Ces petits riens qui parfois remplissent davantage une vie que les tout qui ne font qu’un tout, donc une généralité. Nos confidences échangées n’ont pas eu besoin de dessins, ni de paroles, ni de Rien, juste de trinquer à notre amitié.

« Une des plus belles choses dans la vie, c’est de trouver quelqu’un qui peut vous comprendre sans avoir à donner d’autres explications » de Khalil Gibran.

Éric a toujours tout compris et n’a jamais rien dit.

Aussi aujourd’hui, au lieu de verser un nouveau chapitre au Coronamachin, les médias s’en chargent très bien, je repense avec bonheur à ce moment de partage que personne ne pourra nous reprendre. Et si je voulais paraphraser une collègue, très médiatisée par le titre de son livre, j’écrirais « Merci Éric pour ce moment ».

Et si à votre tour vous vouliez faire la connaissance d'Éric, voici son blog, riche de ses chroniques de lectures au choix très éclectique : debredinages.wordpress.com

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23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 08:14

J’ai lu un post ce matin qui m’a révulsée. On demande aux gens de rester chez soi et voilà qu’une dame sort promener le chien. Il a besoin de se défouler paraît-il… Il ou elle ou les deux ? Eh bien le chien broute l’herbe (je pensais que c’était les vaches) et absorbe de la drogue. Spasmes, inconscience et hop « Allo vétérinaire, mon chien a bobo ». Réponse du vétérinaire « venez de suite » ! Je passe sur le reste de l’histoire, je m’en fiche totalement !

Deux conclusions s’imposent :

 1/ RESTEZ CHEZ VOUS et votre chien, comme vous, ira bien. On confine les enfants mais les chiens ont certainement plus de valeur que…

2/ Les vétérinaires ont certainement mieux à faire que de soigner les petits et gros  toutous. NON ?  Cette femme a doublé les risques, le premier de sortir son chien et le deuxième de ressortir pour aller chez le vétérinaire.

Alors je demande à cette dame si elle me lit (ce que j’espère même si je vais m’en faire une ennemie) donne-t-elle de l’argent aux quêtes organisées pour le personnel soignant, puisqu’elle a de l’argent à dépenser inutilement ? Je dis inutilement car si elle avait respecté… (Ah ! voilà que je rabâche). J’ai des doutes, mais peut-être suis-je une  personne médisante ? Je m’en fiche également.

Et pour les drogués qui pourrissent les pelouses, comment font-ils pour se procurer de la drogue par les temps qui courent ? Oui c’est vrai que je suis très naïve !

JE RESTE CHEZ MOI ET JE SAUVE DES VIES ET LA MIENNE AUSSI !

Pardi on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! Après comme disait ma mère « À la grâce de Dieu » ! Mais elle disait aussi : « ne t’abrite pas sous un mur qui s’écroule en disant à la grâce de Dieu. Sauve-toi toi-même tant qu’il est temps » !

Espérons que bientôt je viendrais vous chanter « La ballade des gens heureux ».

Bonne journée à tous et VIVE LA VIE !

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 12:54

Nous vivons une époque difficile, ce n’est pas moi qui vous dirai le contraire.

La pagaille s’installe en force, le naturel revient au galop, l’égoïsme ambiant et l’hypocrisie siègent en Roi et Reine.

Mais dans tout ce chaos, le mal de vivre refait surface. Les personnes isolées sont encore plus isolées, les sans abris on n’en parle plus, on ne s’en occupe plus. Très bientôt on aura beaucoup de places dans les Ehpad, tant pis pour mon cynisme mais c’est la vérité ! De plus on choisit les malades à sauver et ceux à laisser de côté. Quelle horreur !

Alors quoi, me demanderez-vous ? Que faire ? Sur quoi s’accrocher ? Comment survivre ?

On doit réapprendre les règles élémentaires du bien-vivre ensemble. On nous dit « confinement » alors vivons le mieux possible le confinement. Et à ce propos j’aimerais vous faire partager une conversation surréaliste : 

Bonjour, comment vas-tu ? Ce n’est pas trop difficile ce confinement ?- Pas du tout hier matin nous avons fait des courses.

Tu ne les avais pas déjà faites ?

- Oui il manque toujours quelque chose, alors on y retourne.

- D’habitude tu ne fais pas les courses tous les jours ?

Un silence… puis :  - c’est comme ça !

Déjà là, j’ai failli m’étrangler. Mon amie chérie, qui m’a tant aidée lors de mon accident  grave, qui est d’un âge avancé et d’une santé très fragile, n’a pas réalisé la gravité de la situation. Elle est très intelligente, active, dévouée aux autres… mais alors que se passe-t-il ?

Nous avons continué notre conversation :

- À part les courses, tu ne sors pas au moins ?

- Mais si ! On a continué à faire notre promenade de l’A.M. Il y a très peu de monde, donc tout va bien !

- Mais tu ne dois absolument pas sortir ! Vous voulez vous suicider tous les deux à vous mettre comme ça en danger ? Sais- tu que les plages sont fermées, certaines promenades aussi.  Donc tu peux bien imaginer que c’est très grave ! Reste dans ton jardin…

- Écoute, arrête de me parler de ça, j’en ai déjà marre des médias, alors ne t’y mets pas !

Les larmes me sont montées aux yeux. Je n’ai pas su trouver les mots pour la faire raisonner. Une pensée terrible m’a traversée l’esprit : « je vais la perdre et je ne veux pas la perdre ».  Mais si elle survit à cette conduite irresponsable, notre amitié elle, résistera-t-elle ? J’ai bien peur que non. Mon optimisme me souffle que je m’affole, que tout va rentrer dans l’ordre et que bientôt nous nous serrerons dans nos bras…

Une autre raison à mon optimisme : le Coronamachin va tout dévaster sur son passage, mais pour moi il aura eu un effet bienfaisant. Une personne très chère de ma famille que je n’avais pas vue depuis des années, s’est rapprochée de moi. Nous travaillons ensemble par Skype tous les matins, en lieu et place du lycée… Un bain de jouvence, une fierté et un bonheur sans limite. 

Et je me rends compte que c’est dans les moments extrêmes que le naturel revient au galop ! En bien comme en mal ! Souhaitons que le bien sera le vainqueur !

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6 mars 2020 5 06 /03 /mars /2020 14:41
Une saga provençale.

Une saga provençale.

« Rien n’est jamais fini. Il suffit d’un peu de bonheur pour que tout recommence » Émile Zola

Et vous l’avez compris, mes cher(e)s lectrices et lecteurs, mon Bonheur passe par Vous. Avec vous, à chaque fois tout commence et recommence.

Je sais, il y a le Coronavirus. Ce virus qui fait tant parler de lui et qui pourtant est moins meurtrier que la grippe, la route, les violences faites aux femmes et aux enfants et j’en passe. Donc il y a le Coronavirus, au stade 2 et bientôt 3 nous dit-on. Si l’on en reste au stade 2 eh bien on nous assènera que c’est grâce à toutes les mesures gouvernementales prises… et  si l’on passe au stade 3 c’était prévisible, on vous avait prévenus. Moi je dis c’est le meilleur moyen d’affoler les populations.

Et d’ici que ce sera de la faute de tous il n’y a qu’un pas !

Alors moi j’ai décidé de continuer à croquer la vie parce que j’ai vécu avec une maman très optimiste qui disait toujours « laissez-moi vivre aujourd’hui, je mourrai bien demain ».  Elle nous a quittés à l’âge de 98 ans. Elle avait donc eu raison de bien vivre.

Et si le Coronavirus devait nous tenir calfeutré à la maison, approvisionnez-vous sans modération de livres qui vous feront passer le temps, rêver, sourire ou trembler et comme l’écrivait Pierre Dumayet « Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois » !

Je ne suis pas en rupture de stock et j’ai prévu large. Je vous attends demain samedi 7 Mars à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Hyères de 9h30 à 18h.

Toutefois il faut que je vous prévienne : mon optimisme est communicatif comme ma joie de vivre. Mes deux virus à propager sans modération. À demain alors ? Merci.

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