“La liberté appartient à ceux qui l’ont conquise.” de André Malraux
Tu attends …
Chaque matin, tu attends que j’ouvre mes volets
Avec ton gris plumage et ton jabot rouge-rose
Tu fais le fier, tu virevoltes puis tu te poses
Qui es-tu, toi l’ami ? As-tu un secret à me confier ?
Je t’attends …
Au lever du jour, moi aussi je te cherche
Sur la branche basse, où tu te perches
Moi, je t’observe de mes yeux fatigués
Toi, tu sembles me dire « ça va aller »
Tu attends …
Mon sourire qui parfois tarde à venir
Tes battements d’ailes que veulent-ils dire ?
Veulent-ils m’encourager à positiver ?
Face à tes pitreries, je finis par me dérider
Tu attends …
Celle qui de quelques sautillements véhéments
Vient te rejoindre ; c’est donc là ton secret !
Vous êtes seuls au monde, tout guillerets,
Libres, amoureux, heureux amants !
Je t’attends …
Toi, mon nouvel ami de mes jours en grisaille
Tes pépiements, d’un air léger me ravitaillent,
Me nourrissant d’espoirs de jours meilleurs
Je t’attends, avec ta belle, libérée de mes peurs.