"J'ai dit quelque part qu'il ne suffisait pas d'entendre la musique, mais qu'il faut encore la voir" Igor Stravinsky.
Voici le menu du film que je suis allée voir aujourd’hui « les gens qui s’embrassent ».
Entrée : musique,
Plat : musique
Dessert : musique.
Un père qui n’en finit pas de mourir parce qu’il veut réconcilier ses deux fils.
Les deux frères sont aussi différents que peuvent l’être une grenouille (de bénitier) et un paon (qui fait la roue).
L’un marie sa fille en grande pompe et l’autre enterre sa femme … le même jour !
Les dialogues sont truculents, les acteurs n'ont pas l’air de se prendre au sérieux, tout en ayant l’air de s’amuser follement et on se prend à leur jeu.
Un air de déjà vu entre « la vérité si je mens » pour le côté clinquant, « la buche de Noël » pour le côté règlement de compte familial et vaudevillesque pour les amours croisées.
On rit beaucoup même quand ce n’est pas drôle, parfois la morale dérape mais se rattrape de justesse, pas toujours mais on sait que c'est "pour de rire".
La musique tient un rôle prépondérant tout au long du film pour apaiser les tensions et on l'entend et on l'apprécie et on l'écoute religieusement. Tiens ! La religion caricaturée un maximum est supplantée par l'amour, et la fin est complètement inattendue et cocasse.
J’ai passé un excellent moment même si ce film léger ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Alors musique maestro !