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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 13:25

Je n’ai pas souvent l’occasion d’aller au cinéma. Faute de temps, faute d’envie, faute de programmation me convenant. « Quand on veut se débarrasser de son chien on dit qu’il a la rage ». Donc toutes les excuses sont opportunes pour remettre une sortie au cinéma.

Cet après-midi très ensoleillé n’aurait pas dû me voir enfermée dans l’obscurité d’une salle de projection de films et pourtant c’est ce qui s’est produit.

Une amie blogueuse, Cathy, en a fait un article très enthousiasmant sur son blog et m’a donné l’envie d’aller voir « Jappeloup ».

La première raison, ma fascination pour les chevaux. Je garde encore en mémoire « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux ». LU, VU et REVU.

La seconde, deux acteurs que j’aime également beaucoup, Michel Auteuil et Guillaume Canet. Là ils étaient époustouflants de justesse dans leur jeu d’acteurs :

Daniel Auteuil, avec un faux air de Michaël Douglas, en père intelligent et généreux, Guillaume Canet, derrière son air juvénile, et ses yeux pétillants, vraiment convaincant dans son rôle de cavalier. Cavalier lui-même dans la vie.

Et alors ! JAPPELOUP magnifique cheval noir, peureux, maigrichon mais qui ne demandait qu’à être aimé et compris pour devenir la star des championnats de sauts.

Ce qui m’a le plus touchée dans ce scénario, c’est tout d’abord ce rapport père/fils. On parle, on écrit ou on filme régulièrement des rapports mères/filles ou mère/fils mais rarement pères/fils. Une leçon magistrale de rapprochement et d'amour fusionnel. Des dialogues qui ne peuvent que susciter l'émotion voire l'admiration. Le père, le fils m'ont fait revivre des moments forts de ma vie !

Cet amour paternel ou filial, selon que, qui tourne au conflit car le père veut la réussite du fils, le fils ne veut pas décevoir le père et bien sûr la rupture arrive car la pression est trop forte. L’amour est toujours là, sur le fil du rasoir, limite supportable. Les remises en question, les échecs, les doutes, les exploits défilent d’un cycle à l’autre.  Pousser l'homme jusqu'au bout de ses propres désirs refoulés devant la crainte de l'échec !

L’émotion sous diverses formes est toujours présente. Pleuvait-il dans la salle ? Bizarre mes yeux étaient brouillés.

Belle leçon d’humilité.

Déjà plus d'un million d'entrées en deux semaines. Je suis persuadée que le bouche à oreilles va galoper au son des sabots de Jappeloup. Une juste récompense !

Excellent film que je conseille aux pères d’aller voir avec leur fils.

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