Il y a exactement dix ans je passais la porte d’un atelier d’écriture en toute curiosité. Pas une seconde l’idée d’écrire des romans ne m’avait traversé l’esprit et encore moins de me retrouver Auteur.
Dix années se sont écoulées et dix romans ont vu le jour. Le onzième est en cours d’illustration (Tome 3 « Gracieuse et Panache…). C’est un peu fou !
Écrire c’est vivre plusieurs phases émotionnelles :
Tout d’abord le stress, l’enfermement. Plus rien n’existe que l’histoire qui va prendre forme de ligne en ligne, de page en page, sans trop savoir où je vais, où je mets les pieds. Je ne me décide pas à écrire le mot FIN et poser le point final. Je lis, je relis, je corrige, re-corrige. Je me pose des questions. Les doutes me minent.
Vient ensuite le soulagement d’être arrivée à bout de ce roman qui m’a habitée nuit et jour, sans répit. Plus précisément il a cohabité avec l’Accident, les douleurs… La colère !
Et pour finir l’étonnement d’avoir eu le courage de m’être mise à nu, d’avoir pris des positions. Tout est vrai, à la virgule près. Tous les dialogues sont authentiques au mot près. À me lire on s’expose à aller de surprise en surprise, mais avec humour tout de même !
À présent, le verdict ! L’heure n’est plus aux doutes mais à l’heure de vérité. À la transmission. Ce W.E. à Ste Maxime j’ai vécu des moments très émouvants. Des regards chaleureux, des compliments sur mon écriture, des retrouvailles à haut niveau ! J’ai vécu mon plus beau W.E. depuis treize mois.
Merci à Bernadette qui m’avait cherchée sur le salon l’an dernier, j’étais hospitalisée, heureuse de me retrouver cette année. Pendant que je lui dédicaçais ses livres, elle vantait mon écriture aux personnes qui s'arrêtaient à notre hauteur et elle les conseillait...
A Marie-José de Toulouse, une Miraculée aussi.
À Briony une jolie jeunette, née en République Dominicaine, qui avait commencé à me lire il y a deux ans et qui continue…
A Rosalba, Carla, Carmen et plusieurs autres adultes et enfants qui m’ont ouvert leur cœur et offert leur amitié.
ET bien sûr merci à Tatiana, la professeur du Collège Bertie Albrecht. Nous nous sommes revues avec beaucoup d’émotion.
Ce salon était un peu difficile à vivre par le nombre important d'auteurs, dans une ville plutôt saisonnière, donc peu de visiteurs. Moi j'ai eu la chance de "m'être fait désirée... pour être mieux aimée" (sourire).
Mon roman « La Miraculée » a engendré des tas de petits miracles.