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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 09:47
Amour, Amour quand tu nous tiens...

« Les femmes sont extrêmes, elles sont meilleures ou pires que les hommes » de Jean de La Bruyère. Vous en aurez la preuve dans ce roman tendre à souhait...

Sitôt re-publié, sitôt dédicacé et déjà un bel hommage à l’amour de quelque bord qu’il soit… Cette chronique est signée de Sylvie Grignon auteure entre autres de "Les confidences de Clara" :
Et bien je vous fais un retour de ma lecture « Un soir d’été en Sardaigne ». Je suis littéralement tombée sous le charme de votre plume et des personnages et croyez-moi, c’est un compliment car je suis une lectrice surtout de polars et thrillers. J’ai autant aimé l’intrigue romanesque que le dénouement positif et fort joli. Je ne m’attendais pas du tout à une histoire sur des amours homosexuelles, très difficile à écrire, et je vous félicite car les mots sont emplis de pudeur et de tendresse. Un très bon roman ! Et je le redis une fin tellement jolie que cela donnerait envie d’y croire. Merci pour ce très bon moment. Bises Sylvie Bientôt un nouveau livre ????
Pour la petite histoire ce roman a reçu le coup de cœur des bibliothécaires. Le site pour lire d'autres chroniques http://a5editions.fr et si le Cœur vous en dit, le commander. Merci

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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 15:07

« Je ne trempe pas ma plume dans l’encrier mais dans la vie » de Blaise Cendrars

Écrire est un acte isolé, dédicacer en est la suprême récompense, en quelque sorte une reconnaissance. Un satisfecit qui nous va droit au cœur et qui donne des ailes à notre plume pour continuer notre route littéraire aussi difficile qu’enthousiasmante.

La dédicace au Couvent Royal de St Maximin la Ste Baume s’est, pour ma part, très bien passée. Je pense qu’il y a eu un peu moins de visiteurs cette année, mais ceux qui se sont déplacés, sont des lecteurs assidus de ce salon (venus en famille), désirant connaître les nouveautés de leurs auteurs qui les ont séduits les années précédentes, et qui n’ont pas hésité un seul instant à nous GÂTER.

Parce que gâtée, je l’ai été par des nouveaux lecteurs qui ont eu une capacité d’écoute très appréciable. Un livre pour qu’il change de mains (de l’auteur au lecteur) il faut le présenter, le faire vivre, mais également il faut la force de conviction de l’auteur pour susciter l’envie de la lecture. J’ai beaucoup de chance car même si je n’ai pas tout de suite pu décider la personne face à moi, je sais, d’instinct, qu’elle reviendra parce que j’ai su faire passer le message : « Lisez-moi » et c’est à chaque fois une belle émotion.

J’ai vraiment apprécié une mamie qui a fait le tour du salon le matin tranquillement, qui m’a dit « vos livres m’intéressent, je repasse cet après-midi ». Promesse tenue, elle est arrivée avec sa fille et sa petite-fille. Nouvelle présentation de mes livres et là j’ai appris dans la discussion que la mamie va conter dans les crèches et les petites classes, accompagnée de sa petite-fille, onze ans, qui a paraît-il beaucoup de succès. Quel beau tableau d’amour et de complicité intergénérationnels. Je suis très fière car je sais que « Gracieuse et Panache sont amis » ainsi que ma trilogie « Gustave » sont en de très bonnes mains. La petite-fille semblait enchantée et sa maman s’est exclamée « à moi maintenant » et elle a choisi le policier « La clé de l’embrouille ».

Anne-Marie une lectrice du salon de Garéoult d’il y a deux ans, que je n’avais pas reconnue à mon grand regret mais elle oui, est arrivée à l’heure où j’aurais dû aller déjeuner. Elle avait vraiment envie de parler de mes livres déjà lus et en savoir un peu plus sur des passages de lecture qui l’ont touchée. Il a fallu l’intervention du secrétaire du salon pour nous interrompre et que j’aille déjeuner, le restaurant allait fermer… Elle est repartie avec le dernier publié. Il était plus de13h et je n’avais pas vu passer la matinée. Même pas faim ! Mes dédicaces m’avaient amplement nourrie.

Ma plus belle surprise est arrivée de Laëtitia de Bousbecque (dans le Nord) accompagnée de sa fille. Une lectrice (aujourd’hui auteure, j’ai eu l’immense plaisir de lui corriger son manuscrit) rencontrée « virtuellement » sur les réseaux, qui m’avait déjà commandé « retourne de là où tu viens » il y a quelques mois, la semaine dernière « La clé de l’embrouille » et qui arrivant à ma hauteur, m’a souri. Je lui dis « il me semble vous avoir déjà vue ». Elle a souri à nouveau et me dit « non mais on se connaît, je suis Laëtita et je voulais venir vous voir en surprise ». Elle est en vacances dans la région et a fait tout de même pas mal de Kms pour faire ma connaissance et repartir avec les livres qu’elle n’avait pas encore commandés. Nous avons bavardé longtemps, nous étions en parfaite osmose.

Chris (laloracorse) de Vip Blog, la générosité même. Elle achète des livres et quand elle les aime, les chronique sur son blog puis les rachète pour les offrir. Dimanche c’était l’anniversaire de son papa il a eu « Un soir d’été en Sardaigne », à Noël il avait eu la trilogie et pour son amie elle a pris le policier et pareil à Noël c’était la trilogie. Ses deux petites-filles ont eu « Gracieuse et Panache… ». Elle habite la région parisienne, est en vacances à une vingtaine de Kms de là et a voulu également faire connaissance. Accompagnée de sa fille Laura, son fils et son époux. Son époux se moquait gentiment de nous, tant nous étions contente de nous voir. Nous échangeons sur nos blogs respectifs toute l’année et là nous pourrons mettre un visage sur nos mots.

Et bien sûr mon amie Hélène, elle-même auteure, mais pas en dédicace ce dimanche. Nous nous sommes connues en dédicace au salon du livre à Toulon, puis revues dans d’autres salons. Nous avons mille points communs, aussi gaies, souriantes et communicatives l’une que l’autre. Heureusement que personne n’écoute nos confidences…

Je ne dois pas oublier de remercier les parents d’Alaméa, Léa, Chiara, Mathieu, Jérôme et quelques autres dont je n’ai pas eu le temps de noter les prénoms, qui ont accepté la pression de leurs enfants pour repartir avec « Gracieuse et Panache … ». Il leur a fallu parfois deux tours du salon pour céder. Mais les enfants savent ce qu’ils veulent ! Et moi j’attends vos coloriages pour les ajouter, comme promis, sur mon tome 2 de « Gracieuse et Panache ». Merci.

J’étais vraiment aux anges par tant de visites amicales, tant de générosité et de spontanéité. Et c’est qui a fait toute la différence pour mon score des ventes qui a explosé. Du simple au double par rapport à l’an dernier.

Le hasard du calendrier et des vacances a bien fait les choses. Merci la VIE !

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20 août 2016 6 20 /08 /août /2016 06:43
Festival littéraire St Maximin la Ste Baume

J'aurai l'extrême plaisir de vous retrouver à la 6ème édition du Festival Littéraire au Couvent royal de St Maximin La Ste Baume. Je dédicacerai les samedi et dimanche 20 et 21/8. Un grand merci par avance pour toutes celles et tous ceux qui viendront à notre rencontre pour partager d'agréables moments littéraires.

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18 août 2016 4 18 /08 /août /2016 17:50
Un peu d'eau, de soleil et d'amour...

Quelques plants offerts par mon voisin, plantés sans conviction, mais la nature est ainsi faite qu’elle répond parfaitement à nos aspirations. Il suffit d’y mettre ses convictions. Ça va marcher ! La preuve par l’image.

D’humeur légère ce matin,

S’impose une visite au jardin.

S’exhale des parfums de toutes parts,

S’offre à vos yeux ce doux faire-part :

Je vous ai bichonnés tout l’été

D’eau et d’amour je vous ai abreuvés

De jour en jour je vous ai observés,

Et admiré vos premières fleurs dorées.

Plusieurs matins, je me suis découragée

Impatiente, mes mains vous cherchaient

Rien, toujours rien, vous me narguiez

Tapis sous le feuillage, de moi vous jouiez.

Ce jour, un jour pas comme les autres, certes

Vous m’êtes apparus dans votre belle robe verte

Enfin vous êtes là et je vous ai cueillis, guillerette

Trésor inestimable pour ma première cueillette.

Sont-ce mes mots tout bas murmurés ?

Sont-ce mes vœux pieusement formulés,

Miraculeusement exaucés ? La Nature est bien faite

Un peu d’eau, de soleil et d’amour, simple recette !

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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 06:34
Que la montagne est belle...

« Entre deux individus, l’harmonie n’est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir » de Simone de Beauvoir

Cette année, j’ai décidé de ne pas me laisser aller à la facilité en participant toujours aux mêmes salons, à l’exception de certains que je ne raterai pour rien au monde, question de gratitude.

J’apprécie également d’inaugurer les premiers salons. Les organisateurs, les bénévoles se donnent un mal fou pour que l’événement soit une fête pour tous, autant pour les auteurs que pour les visiteurs, et je crois en la magie de la première fois.

J’avais depuis le début entendu parler du salon littéraire de Valdeblore mais je n’y attachais pas d’importance, trop loin, difficile d’accès. Puis lorsque j’ai reçu leur invitation à participer à leur 6ème édition de la fête du livre, je me suis dit « allez, on y va, ça sera une première, advienne que pourra ».

Première belle surprise, la route est belle. « Mon Dieu que la montagne est belle » chantait Ferrat ! Ce petit ruisseau qui serpente à gauche de la route en même temps que nous, la clarté évolue à chaque angle de virage, un voile bleu enveloppe avec sensualité les sommets des montagnes à cette heure matinale. C’est magique ! Merci au GPS, il a été parfait ! Nous avons été attentifs à ses ordres. Aucune incartade.

À l’arrivée, joie des retrouvailles avec des auteurs que je n’avais pas vus depuis un moment. Accueil très chaleureux de l’organisatrice et des bénévoles ; jus d’orange, café, biscuits pour nous mettre en forme, puis une longue table pour pouvoir étaler mes sept titres ainsi que ma mascotte mon clown (en peinture). À midi, pain bagnat délicieux et tarte aux myrtilles, vin, eau et café. Là aussi parfait !

Il y a eu moins de visiteurs que les années précédentes, la raison évoquée serait que les Niçois partent en W.E. pour le grand pont du 15 Août. Je l’ai déjà écrit lors d’une autre chronique, MOINS ne veut pas dire MAL. Bien au contraire, on a le temps de discuter, d’expliquer nos romans, de partager notre amour de la littérature, de se passionner, de sourire, en un mot conquérir l’harmonie entre le lecteur et l’auteur. Et ça marche ! Ma première à Valdeblore fut réussie.

Je ne manque jamais de raconter l’anecdote qui met mon cœur en émoi à chaque dédicace. Cette fois c’est venu de Samuel. Un jeune adolescent de 11 ans. Ses parents avaient avancé sans même me voir et il était un peu à la traîne. Il m’a regardée avec un vague sourire, je lui ai demandé s’il lisait. Il a répondu « Oh non » ! « Non » ? Il s’est vite repris « Très peu » en haussant les épaules (sous entendu juste les livres imposés par l’école). Je lui ai présenté « Lettre à pépé Charles » c’est une lecture confortable pour son âge. Il a secoué la tête négativement. Entre temps ses parents sont revenus sur leurs pas, nous avons discuté un bon moment, J’ai raconté à Samuel mon aventure littéraire, je lui ai présenté « retourne de là où tu viens » en lui précisant bien que ce serait un peu plus difficile pour lui mais que d’autres jeunes de son âge l’avait beaucoup aimé. Je lui ai montré le mail reçu la veille de Théophile, comme lui 11 ans, content d’avoir commencé « retourne… ». J’avais touché son amour propre. Une heure après il est revenu, un chèque à la main, m’a fait dédicacer « Retourne… ». Il m’a promis de m’écrire aussi lorsqu’il aura terminé le roman. Sa maman m’a assurée qu’elle ne l’avait pas influencé, il avait vraiment envie de me lire.

Sur le chemin du retour, je fredonnais « mon Dieu que la montagne est belle »…

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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 19:15
Une première fois à Bormes les Mimosas

« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre » de Nelson Mandela

On nous dit que la France est en guerre. On supprime des festivités faisant partie du patrimoine français. À côté de ça des maires sont courageux et maintiennent les rencontres estivales. Un grand merci à eux.

La première nocturne de la Fête du Livre à Bormes les Mimosas en ce jeudi 11 Août a été une totale réussite. Le maire et toute son équipe ont pris les choses en main pour que la fête soit réussie. La magie de la première fois ! Une très bonne communication, des vacanciers heureux de flâner dans les petites ruelles où étaient installées les tables des auteurs face aux commerçants vendant des produits régionaux, des auteurs mis à l’honneur. Que demander de plus ?

Qui avait peur ? Qui pensait à mal ? Ils sont venus par centaines, de toute part avec des étoiles plein les yeux. N’est-ce pas la meilleure réponse à apporter aux coups lâches de tous ces barbares sans foi ni loi ? Nous étions en fête !

Je ne participe jamais aux nocturnes car le soir je ne suis pas au mieux de ma forme pour affronter la foule. Mais jamais n’est pas français, dit-on. Le hasard s’en est mêlé, un mail, une invitation de dernière minute et me voilà partie. Deux heures trente pour faire 68 Kms sur la célèbre route de St Tropez, dur dur. Une fois sur place, un bon café et hop au boulot. Je n’ai jamais mis autant de temps pour aligner méthodiquement mes livres car j’étais interrompue sans arrêt par des férus de littérature. Qu’importe ! Un monsieur attendait sa femme près de mon stand. Il a commencé à me questionner, puis tout naturellement s’est proposé de m’aider à vider ma valise. Nous discutions comme deux vieilles connaissances et pour finir il est reparti avec « La clé de l’embrouille » pour sa femme qui adore lire et c’est son anniversaire demain. Une dame semblait s’excuser de « me déranger » un peu avant l’heure de l’ouverture du salon. « Me déranger » ??? Mais non voyons. Léa, Sarah, Agathe, Anita vont aussi avoir la surprise de recevoir « Gracieuse et Panache sont amis » en cadeau d’anniversaire… Et c’est ainsi que mes livres n’ont pas eu le temps de s’ennuyer sur mon stand. Moi je n’ai pas eu le temps d’aller au buffet dînatoire (pas grave j’ai des kilos à perdre et j’avais bien déjeuné à midi, les pieds dans l’eau) et mieux, mon mari est venu à ma rescousse à des moments d’affluence. Il en a été ainsi pour tous les auteurs. À partir de 23h les boutiques fermaient les unes après les autres. Et c’est avec regret que nous avons rangé nos affaires. Un salon comme on aimerait fréquenter plus souvent.

Ce qui m’a le plus touchée, ce sont ces jeunes ados entre 11 et 15 ans, d’une très grande maturité qui repoussait mes livres jeunesse pour préférer « retourne de là où tu viens ». Merci aux parents qui m’ont fait confiance car ce n’est pas un livre facile à lire pour un adolescent. Je ne pourrais les citer tous mais un grand merci à Louis qui m’a assurée qu’il était content de m’avoir rencontrée et il commençait déjà la lecture de mon roman, en marchant, sous le regard très fier et attendri de sa maman. Merci à Théophile, deux grands yeux qui lui mangeaient le visage, un regard franc, une assurance tranquille. Il m’a envoyé un mail le lendemain pour me dire qu’il avait déjà commencé mon livre, qu’il était bien rentré dans l’histoire et qu’elle lui plaisait, qu’il m’écrirait sous peu pour en parler. Pas une faute d’orthographe, une belle tournure de phrase.

Quel bonheur, quelle belle jeunesse, des familles heureuses. Une belle carte postale pour mes vieux jours.

Nous avons mis trois heures pour rentrer, beaucoup de circulation, la route des plages était encore très animée à cette heure bien tardive.

Nous sommes un pays en guerre ? De quel pays parle-t-on, pas de ma France !

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10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 07:28
L'Amour sous perfusion

« Au milieu de l’hiver, j’ai découvert un invincible été » de Albert Camus.

Voilà j’ai enfin trouvé le temps de rééditer « Un soir d’été en Sardaigne » suite à plusieurs demandes de lectrices et j’en suis très heureuse.

Dans tous mes romans, l’Amour est à l’honneur. « Un soir d’été en Sardaigne » est un Hymne à l’Amour. Quoi de neuf sous le soleil me demanderez-vous ? Les troubadours l’ont mis à l’honneur, Edith Piaf l’a chanté pour Marcel, Albert Cohen l’a écrit à sa Belle du Seigneur, Roméo et Juliette a été maintes fois joué au théâtre, Jean Ferrat chante « aimer à perdre la raison » paroles de Aragon qui, lui, boit dans la profondeur des yeux d’Elsa … Quoi de neuf, insisterez-vous ? L’Amour sous perfusion.

Lorsque j’ai commencé l’écriture de ce roman, j’avais surtout envie de raconter une histoire romanesque, avec mes mots, mes ressentis, mon écoute et mon regard sur la société contemporaine pour être au plus près du quotidien de mes lectrices et lecteurs. Il est encore plus d’actualité aujourd’hui.

Et bien évidemment, je voulais associer l’envie d’Aimer sans condition, sans apriori, sans honte, sans limite d’âge avec l’envie de rêver la tête dans les étoiles.

Se lâcher ! Oser ! Marquer sa différence pour Aimer avec son petit grain de folie.

La Vie ne vaut d’être vécue que sous perfusions de Bonheur.

C’est ce qui arrive à Elsa l’héroïne principale du roman.

Pour lire les chroniques littéraires à propos de ce livre et pour l’acquérir si le cœur vous en dit Le site : http://a5editions.fr paiement sécurisé par Paypal, envoi sous 48h en port franco dédicacé, marque-page offert.

Pour en parler, si vous êtes dans les parages, dans le Var, pays d'Amour sous le soleil et le sable chaud, je serai en dédicace

le 11/8 à Bormes les Mimosas de 18h à minuit

le 20/8 de 14h à 18h et le 21/8 toute la journée dans le cadre exceptionnel du Couvent de Saint Maximin la Ste Baume.

À NOS AMOURS.

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7 août 2016 7 07 /08 /août /2016 15:22

« Ah celui-là, avec son optimisme, il ferait fleurir un désert » de Jean Teulé

J’avais écrit et publié sur les réseaux sociaux, un article sur la perception du temps. En réponse, un commentaire posté ce matin m’a interpelée. Une « amie » me dit que Pierre Rabbi a écrit « le plus grand problème de l’homme c’est de ne pas savoir quand il va mourir ».

Plus la matinée avançait et plus cette phrase revenait en boucle dans mon esprit.

Petite fille, j’ai souvent entendu mon grand-père, qui était la sagesse même et qui est mort centenaire, dire à la petite intrépide, toujours pressée que j’étais et que je suis encore, « le jour où on pourra lire sur notre front, on connaîtra la date de notre mort. Alors prends le temps de vivre ».

Aussi je me suis posée la question : serais-je intéressée de connaître la date de ma mort ? Est-ce que d’aucuns aimeraient la connaître ou seraient-ils dans le traumatisme de ne pouvoir maîtriser la date fatale ? Et si j’arrivais à lire la date de ma mort sur mon front quelles seraient mes préoccupations jusqu’au jour J, surtout s’il est proche ?

Serais-je toujours aussi optimiste ?

La mort n’a jamais été, ni un problème, ni une crainte, ni une hantise, ni une fin en soi pour moi. Je vis ma vie chaque minute de toutes les heures de tous les jours de toutes les années sans y penser, comme un cheval lancé au galop que rien n’arrête. Mais encore ?

Un malade cancéreux par exemple, qui s’entend répondre à sa question pressante posée au médecin sur le temps qu’il lui reste à vivre : « je ne sais pas trois mois, tout au plus six ». Le malade va réagir soit en se battant et il vivra encore un peu plus longtemps, voire activera sa guérison au grand étonnement de toutes les médecines réunies qui n’avaient pas donné cher de sa peau. Soit se laissera-t-il mourir sur le champ ne voulant plus se battre ni souffrir. Jusque-là c’est la routine du duel à la vie à la mort. Le destin qui frappe à la porte !

Mais poussons un peu plus loin le bouchon. Imaginons que tout le monde sait quand il va mourir. Comment « tout le monde » réagira-t-il ?

Certains, paniqués de voir leur vie s’achever incessamment sous peu, vont chercher à réaliser leurs fantasmes, puisqu’ils n’ont plus rien à perdre. Et là, au secours ! Nous aurons encore plus de tueurs dans les rues, de violeurs, de jaloux, de fantasques.

N’est-ce pas un peu ce qui se passe avec ces barbares, qui eux savent quand ils vont mourir, puisqu’ils l’ont décidé ? Ils veulent en finir avec leur vie qui les encombre et ils sont prêts à tout. Ce sont des déséquilibrés, des malades mentaux, nous dit-on. Certes on le serait pour moins que ça. En attendant la mort a pris tout le monde par surprise mais n’est-ce pas mieux plutôt que de vivre dans l’attente d’une mort annoncée ? Parce que savoir quand on va mourir n’est pas suffisant, encore faut-il savoir comment on va mourir ? Mais là on déjouerait tous les pièges de la mort et on deviendrait invincible.

Ainsi, soyons sérieux tout de même, n’est-il pas dangereux de savoir quand tout va s’arrêter ? Ne vaut-il pas mieux vivre avec l’espoir des jours heureux, les envies à réaliser, l’avenir devant soi à construire, sans se poser la question du genre « à quoi bon ? Pour moi c’est foutu, je meurs demain » !

Alors, entre nous, est-ce bien le plus grand problème de l’homme que de ne pas connaître la date de sa mort ?

À votre santé !

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6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 07:45
"L'oiseau"

“Les oiseaux, c'est comme l'amour, ça a toujours existé. Toutes les espèces disparaissent, mais pas les oiseaux. Comme l'amour.” De Marguerite Duras

Comme l'oiseau,

tu voles de cœur en peur,

de liesse en détresse,

de joie en désarroi,

Comme l’oiseau

puis un jour l'oiseau trouve son nid

car par l’oiselle est conquis

d’amour tous deux pépient

Se promettant le bonheur à l’infini

plumes soulevées d’ardeur

en désordre battent les cœurs

pour combien de temps ?

Le temps importe peu pourtant,

seule demeure la jouissance

de l'instant vécu en alliance

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31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 14:08

« La perception du temps, le plus grand ennemi que l’homme ait à affronter » de Emil Cioran

Dis petit, c’est quoi pour toi, au juste, le temps ?

Le temps ! Qu’en est-il du temps ? Prendre son temps, perdre son temps, vivre avec son temps, ou prendre le temps de vivre, le temps est au beau, à la pluie, aux regrets, aux larmes, aux sourires. Le temps d’une valse, le temps d’un soupir, donner du temps au temps, puis un jour viendra le temps de rendre l’âme… sans en avoir pris le temps !

Pourquoi les aiguilles d’une montre, paisiblement, lascivement, régulièrement, inexorablement, immanquablement, tournent dans le même sens, au même rythme ? Pourquoi le jour arrive-t-il après la nuit, la pluie après le soleil, l’hiver après l’automne, les heures creuses après les heures pleines ?

Pourquoi aujourd’hui cette nostalgie du temps ? Pourquoi ce regard aigu vers le temps que l’on ne peut garder pour soi, qui entre nos doigts comme du sable fin s’écoule ? Pourquoi le temps transforme-t-il le roc en une falaise friable dans un brouillard de tristesse ? Cette tristesse qui me colle à la peau depuis peu de temps.

Je repense à cette soirée du 14 juillet. La joie, la fête, la musique, le bruit, le feu d’artifice. Puis le temps pour 84 personnes s’est arrêté sous les roues d’un camion. Sous la folie meurtrière d’un seul homme. Lui-même pris au piège de ce temps qui ne lui appartiendra plus. Mais lui a pris le temps de préparer son infamie. L’infâme !

Il m’a fallu tout ce temps pour pouvoir en parler.

« Entre-temps » la vie a repris son cours car le temps n’attend pas, attentat ou pas.

- Avec son chassé-croisé de vacanciers qui pour tuer le temps dans les embouteillages, envoie des messages sur les réseaux, ah j’oubliais des selfies « voyez comme le petit s’amuse dans les aires de repos ». De notre temps le ridicule ne tue plus. Mais au fait, l’inquiétude me gagne. A-t-on sécurisé toutes les aires de repos, fouillé les valises, les coffres de voiture ? Sait-on jamais ! Par les temps qui courent.

- Les grèves d’Air France dont le personnel profite toujours du temps des vacances pour empêcher la terre de tourner rond. Logique, il faut déranger… tout le temps !

- Sauf pour les victimes qui n’ont pas eu le temps de voir venir à elles la mort parce qu’elles n’auraient pas pris du temps au temps pour évacuer la Promenade des Anglais. C’est la faute à la pression populaire, dixit un homme politique, qui de plus, est un collectionneur, devinez « de montres ». Eh oui le temps n’a pas de prix ! Il se reconnaitra aisément. Avait-il pris le temps de tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de proférer une telle ineptie ?

Dis petit, c’est quoi pour toi, au juste, le temps ?

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