« L’art lave notre âme de la poussière du quotidien » de Pablo Picasso
Jamais deux sans trois, tout d’abord prévu le 9/8 puis le 23/8, la nocturne du salon du livre à Bormes les Mimosas a bien eu lieu le 24/8.
Date assez tardive mais comment lutter contre la nature qui a ses prérogatives et qui cette année n’a eu aucune pitié pour nous « pôvres » auteurs en nous infligeant d’abord les pluies torrentielles le 9/8 et le 24/8 le mistral (gagnant ? pas vraiment) qui a insufflé beaucoup d’énergie à nos livres puisqu’ils se soulevaient et allaient faire un vol plané en s’écrasant au sol. C’était du reste assez drôle (si on peut en rire) de voir les auteurs s’arc-bouter pour essayer d’empêcher les livres de s’évader en les retenant de leurs deux bras, presque allongés sur la table. Sans parler des marque-pages transformés en papillon multicolores flirtant avec les lumières de la ville. Ce n’est pourtant pas mentir de dire que dans le Sud il fait toujours très beau. De tout le mois de juillet et d’août, il a fait un temps magnifique, même caniculaire et là, coup sur coup les deux plaies des dédicaces nocturnes du Sud se sont invités à notre fête.
Nous pensions que cette date tardive avait sifflé le départ des touristes, beaucoup étaient déjà partis certes mais il en restait encore suffisamment pour faire notre bonheur. Par contre et ça c’est du vrai bonheur les Borméens, les Lavandourains et les inconditionnels de ce salon étaient là pour nous accueillir avec soulagement. Ils nous attendent d’une année sur l’autre, avaient craint que nous ne serions pas présents cette année et donc juste avant que le vent nous souffle dans la tête vers 21h, qu’il mette la pagaille dans nos histoires d’amour, nos policiers et nos livres d’enfants, nous avions fait le plein de dédicaces depuis 17h. Non mais !
Pour ma part, j’avais également fait le plein d’Amitié avant le salon puisque j’étais invitée pour le goûter chez « L’Autre Annie » (ne me demandez pas pourquoi « l’Autre Annie, c’est notre complicité). Un gros gâteau à la confiture d’abricots, un bon réconfort pour mon mari après ses deux heures au volant, et des boissons nous attendaient patiemment pour sceller notre Amitié amorcée au salon de l’an dernier, ponctuée tout au long de l’année par des échanges mails et appels téléphoniques. Des tas de points communs nous lient. Nous avons pu ainsi faire plus ample connaissance, conversant sur sa terrasse, une vue à couper le souffle sur les hauteurs de Bormes. Annie et son mari sont venus sur mon stand pour m’acheter les deux derniers livres pas encore lus et m’ont même recommandée à leurs amis qui sont passés me voir.
Le lendemain, Annie m’a envoyé un mail pour me remercier. Elle m’écrit « nous avons beaucoup de chance de vous connaître ». Mais c’est moi qui suis très fière de cette Amitié !
Un grand merci à Véronique et à son mari photographe ainsi qu’aux deux autres Véronique de la soirée, à Valérie qui attend le tome 2 de « Un soir d’été en Sardaigne », à Claude et Colette et surtout à la petite Lou repartie avec « Gracieuse… » toute réjouie. Je ne peux citer tout le monde, alors un grand merci général.
De la littérature à l’Amitié, il n’y a qu’un pas à franchir, ni la pluie, ni le vent n’ont rien pu empêcher. Non mais !