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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 13:27

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Samedi toute la journée, j'ai vécu une journée festive au Cultura de La Valentine à Marseille. Une musique de fond "Petit papa Noël", des gens souriants qui m'écoutaient et qui soudain se décidaient à offrir tel de mes livres pour "Maguy" par exemple. Noël restera toujours une période magique pour tous, malgré la morosité ambiante, les difficultés financières, la crise et autres considérations... Déjà les paquets cadeau, les exclamations des enfants "Oh Papa Noël", "papa tu m'achètes un calendrier", les sourires émus des grands-parents qui étaient là pour la bonne cause ! J'ai remarqué que les petites filles s'adressent en général à leur papa et les garçons à leur maman. Logique non ? C'est beau une belle famille unie ! Cela existe encore et rassure ! Noël magique ! Honnêtement j'ai dédicacé un peu moins que d'habitude, la crise aidant, mais l'accueil fut tout aussi chaleureux et expressif !

Dimanche, superbe réception au quatrième salon du livre de Pierrefeu-du-Var. Le temps était à la petite pluie, un brin tristounet. Il présageait de ce qui allait suivre. Accueil délicieux, café et viennoiseries offerts par des bénévoles revêtues du costume traditionnel. Une bouteille d'eau et une bouteille de vin rosé cuvée spéciale auteurs 2012 ainsi que quelques bonbons, trônaient sur nos tables habillées de jolies nappes colorées. Jusque là un sans faute. Sauf que nous étions trop nombreux. Je veux dire en nombre d'auteurs. Je rejoins Denise Biondo de Provence Poésie qui sur son blog regrettait cette surcharge d'auteurs pour un nombre de visiteurs assez moyen somme toute. Peu importe, les retrouvailles entre auteurs comme à chaque fois sont chaleureuses. Les embrassades, les sourires, les amitiés se consolident.

Et pourtant il manquait un auteur aimé de tous, un boute-en-train, un poète, romancier, chansonnier, confirmé, un homme généreux qui m'a tout appris des salons. Il m'encourageait lorsque parfois je doutais. Henry ARPURT, escorté de mille oiseaux qu'il aimait tant, s'est envolé tout là-haut. Son écharpe rouge, sa gouaille, ses "coups de gueule" m'ont manqué. Lorsque je dédicaçais, j'avais l'impression que son souffle me dictait les mots que j'écrivais. Il aimait tant cela ! Henry sans toi rien n'est plus pareil. J'ai quitté le salon un peu avant le vin d'honneur de clôture. Le coeur n'y était pas.   

 

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