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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 15:04
Dédicace à Montauroux

« Un seul mot, usé, mais qui brille comme une vieille pièce de monnaie : MERCI » de Pablo Neruda

Ma séance de dédicaces à la médiathèque de Montauroux (Var) avait quelque chose de surréaliste. En effet toutes les personnes qui arrivaient, rendaient leurs livres empruntés et en prenaient d’autres. Seule monnaie d’échange une carte d’abonnement. Jusque là rien d’anormal. Et je trouve extraordinaire que l’envie de lire ne rime pas forcément avec argent mais avec amour des livres, des mots, dans ce cadre magnifique, tout neuf et d’un blanc apaisant.

Mais voilà, moi j’étais là et les personnes me souriaient sans m’approcher. Puis une personne est arrivée directement près de moi. Elle savait que je venais dédicacer et voulait faire ma connaissance. Une seconde personne du coup, s’est approchée. On a bavardé. Puis d’autres encore, des enfants… Certaines personnes n’avaient pas d’argent sur elles, d’autres au contraire avaient envie d’offrir un livre qui à un mari pour son anniversaire, qui à sa petite-fille, qui à une amie. Cerise sur le gâteau : ma dédicace, à une institutrice, de « Gracieuse et Panache sont amis » pour l’école primaire Le Lac à Montauroux. Les bibliothécaires m’ont aussi fait plaisir.

Plus l’A.M. avançait et plus j’oubliais où j’étais, pour ne vivre que ma vie d’auteure un jour de dédicaces normal.

Encore une première bien réussie.

Alors un grand MERCI !

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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 17:22
Dédicace à Vence

« Nous croyons conduire le destin mais c’est toujours lui qui nous mène » de Denis Diderot

Cette année 2016, placée sous la magie de la première fois, continue son petit bonhomme de chemin. Pour la première fois j’ai participé à un salon d’éditeurs, placé sous le signe du Destin, je ne devais pas y être. Cela ne m’a pas changée de mes autres salons. Sauf qu’il y a eu très peu de visiteurs, ceux-ci pensaient que c’était un salon de professionnels. Il faut dire aussi que c’était le W.E. du patrimoine. Que Mr Sarkozy a eu la bonne idée de venir dédicacer à quelques kms de là, il y avait paraît-il plus de 200 personnes qui attendaient. De plus, le temps était magnifique, malgré les prévisions alarmistes et pessimistes de Miss Météo-France, donc place aux dernières baignades. Bref, je me suis demandée dans quelle galère je m’étais engagée. Eh bien pas du tout. Nous bénéficions d’un avantage et de taille, l’arrière saison dans le Sud est propice au tourisme. Nous avons eu des visiteurs asiatiques, Hollandais, Italiens… en plus des régionaux.

« La seule force, la seule valeur, la seule dignité de tout, c’est d’être aimé » de Charles Péguy

J’ai eu un coup de cœur pour Wina, une Indonésienne, accompagnée de son époux et de quelques membres de sa famille. Ils ne parlent pas un mot de français, nous avons réussi à communiquer avec mon anglais hésitant et parfois trébuchant. La sympathie a été spontanée, beaucoup d’éclats de rire. On aurait dit deux amies qui se retrouvaient après une longue absence… Love, love. Wina voulait une histoire d’amour, qu’à cela ne tienne, j’ai ça dans ma besace. Elle est repartie avec « Un soir d’été en Sardaigne »… « Gustave » aussi est parti vivre sa vie loin de moi avec la sœur de Wina. Son mari, un business man, m’a laissé sa carte de visite pour que nous gardions le contact. Ils ont pris des photos de tous mes livres, de toutes mes coupures de Presse. Je me suis sentie « aimée, admirée ». Génial ! Je ne suis pas naïve, je sais que ce sont des rencontres sans lendemain mais le moment vécu est très fort.

Jan, Hollandais, qui parle très peu français, a choisi « Gustave » pour parfaire notre belle langue, car il y a beaucoup de dialogues dans « Gustave ». Je l’offre à ma femme Caroline qui ne parle pas le français et qui aime la Provence m’a-t-il dit. Elle se tenait un peu en retrait. Elle a eu un magnifique sourire lorsqu’il le lui a donné. Touchant !

Renée France venue le samedi, m’a promis de repasser le lendemain après lecture de ma biographie/bibliographie que je lui ai remise. Promesse tenue. Elle a pris « Un soir d’été en Sardaigne » et la trilogie.

Elias, un adorable gamin de 8 ans. Il est venu droit direct sur « Gracieuse et Panache sont amis ». Il le dévorait des yeux, il le voulait. Sa maman s’est éloignée, lui est resté. Puis il a cherché partout sa maman et je le voyais discuter ferme, user de sa force de persuasion. Il voulait « Gracieuse… » et finalement c’est avec son papa que je le lui ai dédicacé.

Mr le curé à qui j’ai raconté mon aventure avec « retourne de là où tu viens » et son frère qui l’accompagnait, a eu un coup de cœur pour mon livre. « Je le prends a-t-il dit » avec beaucoup d’empathie.

Gisèle, une dame âgée, s’est arrêtée devant mes livres avec une accompagnatrice. Elle semblait fatiguée. Je lui ai proposé ma chaise. Plus elle me parlait, plus je voyais ma maman. L’émotion m’a prise à la gorge. Elle s’en est rendue compte. On a bavardé un bon moment. Elle est repartie avec « retourne de là où tu viens ».

Simon, la trentaine timide, m’a tout de suite prévenue « je ne lis pas beaucoup ». Je lui ai conseillé « Lettre à pépé Charles » une histoire tendre. Je vais suivre votre conseil m’a-t-il répondu très gentiment après un petit moment de réflexion.

Je n’ai pas cité tout le monde. Aussi un grand merci pour ces deux journées « d’Amour ».

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23 août 2016 2 23 /08 /août /2016 15:07

« Je ne trempe pas ma plume dans l’encrier mais dans la vie » de Blaise Cendrars

Écrire est un acte isolé, dédicacer en est la suprême récompense, en quelque sorte une reconnaissance. Un satisfecit qui nous va droit au cœur et qui donne des ailes à notre plume pour continuer notre route littéraire aussi difficile qu’enthousiasmante.

La dédicace au Couvent Royal de St Maximin la Ste Baume s’est, pour ma part, très bien passée. Je pense qu’il y a eu un peu moins de visiteurs cette année, mais ceux qui se sont déplacés, sont des lecteurs assidus de ce salon (venus en famille), désirant connaître les nouveautés de leurs auteurs qui les ont séduits les années précédentes, et qui n’ont pas hésité un seul instant à nous GÂTER.

Parce que gâtée, je l’ai été par des nouveaux lecteurs qui ont eu une capacité d’écoute très appréciable. Un livre pour qu’il change de mains (de l’auteur au lecteur) il faut le présenter, le faire vivre, mais également il faut la force de conviction de l’auteur pour susciter l’envie de la lecture. J’ai beaucoup de chance car même si je n’ai pas tout de suite pu décider la personne face à moi, je sais, d’instinct, qu’elle reviendra parce que j’ai su faire passer le message : « Lisez-moi » et c’est à chaque fois une belle émotion.

J’ai vraiment apprécié une mamie qui a fait le tour du salon le matin tranquillement, qui m’a dit « vos livres m’intéressent, je repasse cet après-midi ». Promesse tenue, elle est arrivée avec sa fille et sa petite-fille. Nouvelle présentation de mes livres et là j’ai appris dans la discussion que la mamie va conter dans les crèches et les petites classes, accompagnée de sa petite-fille, onze ans, qui a paraît-il beaucoup de succès. Quel beau tableau d’amour et de complicité intergénérationnels. Je suis très fière car je sais que « Gracieuse et Panache sont amis » ainsi que ma trilogie « Gustave » sont en de très bonnes mains. La petite-fille semblait enchantée et sa maman s’est exclamée « à moi maintenant » et elle a choisi le policier « La clé de l’embrouille ».

Anne-Marie une lectrice du salon de Garéoult d’il y a deux ans, que je n’avais pas reconnue à mon grand regret mais elle oui, est arrivée à l’heure où j’aurais dû aller déjeuner. Elle avait vraiment envie de parler de mes livres déjà lus et en savoir un peu plus sur des passages de lecture qui l’ont touchée. Il a fallu l’intervention du secrétaire du salon pour nous interrompre et que j’aille déjeuner, le restaurant allait fermer… Elle est repartie avec le dernier publié. Il était plus de13h et je n’avais pas vu passer la matinée. Même pas faim ! Mes dédicaces m’avaient amplement nourrie.

Ma plus belle surprise est arrivée de Laëtitia de Bousbecque (dans le Nord) accompagnée de sa fille. Une lectrice (aujourd’hui auteure, j’ai eu l’immense plaisir de lui corriger son manuscrit) rencontrée « virtuellement » sur les réseaux, qui m’avait déjà commandé « retourne de là où tu viens » il y a quelques mois, la semaine dernière « La clé de l’embrouille » et qui arrivant à ma hauteur, m’a souri. Je lui dis « il me semble vous avoir déjà vue ». Elle a souri à nouveau et me dit « non mais on se connaît, je suis Laëtita et je voulais venir vous voir en surprise ». Elle est en vacances dans la région et a fait tout de même pas mal de Kms pour faire ma connaissance et repartir avec les livres qu’elle n’avait pas encore commandés. Nous avons bavardé longtemps, nous étions en parfaite osmose.

Chris (laloracorse) de Vip Blog, la générosité même. Elle achète des livres et quand elle les aime, les chronique sur son blog puis les rachète pour les offrir. Dimanche c’était l’anniversaire de son papa il a eu « Un soir d’été en Sardaigne », à Noël il avait eu la trilogie et pour son amie elle a pris le policier et pareil à Noël c’était la trilogie. Ses deux petites-filles ont eu « Gracieuse et Panache… ». Elle habite la région parisienne, est en vacances à une vingtaine de Kms de là et a voulu également faire connaissance. Accompagnée de sa fille Laura, son fils et son époux. Son époux se moquait gentiment de nous, tant nous étions contente de nous voir. Nous échangeons sur nos blogs respectifs toute l’année et là nous pourrons mettre un visage sur nos mots.

Et bien sûr mon amie Hélène, elle-même auteure, mais pas en dédicace ce dimanche. Nous nous sommes connues en dédicace au salon du livre à Toulon, puis revues dans d’autres salons. Nous avons mille points communs, aussi gaies, souriantes et communicatives l’une que l’autre. Heureusement que personne n’écoute nos confidences…

Je ne dois pas oublier de remercier les parents d’Alaméa, Léa, Chiara, Mathieu, Jérôme et quelques autres dont je n’ai pas eu le temps de noter les prénoms, qui ont accepté la pression de leurs enfants pour repartir avec « Gracieuse et Panache … ». Il leur a fallu parfois deux tours du salon pour céder. Mais les enfants savent ce qu’ils veulent ! Et moi j’attends vos coloriages pour les ajouter, comme promis, sur mon tome 2 de « Gracieuse et Panache ». Merci.

J’étais vraiment aux anges par tant de visites amicales, tant de générosité et de spontanéité. Et c’est qui a fait toute la différence pour mon score des ventes qui a explosé. Du simple au double par rapport à l’an dernier.

Le hasard du calendrier et des vacances a bien fait les choses. Merci la VIE !

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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 06:34
Que la montagne est belle...

« Entre deux individus, l’harmonie n’est jamais donnée, elle doit indéfiniment se conquérir » de Simone de Beauvoir

Cette année, j’ai décidé de ne pas me laisser aller à la facilité en participant toujours aux mêmes salons, à l’exception de certains que je ne raterai pour rien au monde, question de gratitude.

J’apprécie également d’inaugurer les premiers salons. Les organisateurs, les bénévoles se donnent un mal fou pour que l’événement soit une fête pour tous, autant pour les auteurs que pour les visiteurs, et je crois en la magie de la première fois.

J’avais depuis le début entendu parler du salon littéraire de Valdeblore mais je n’y attachais pas d’importance, trop loin, difficile d’accès. Puis lorsque j’ai reçu leur invitation à participer à leur 6ème édition de la fête du livre, je me suis dit « allez, on y va, ça sera une première, advienne que pourra ».

Première belle surprise, la route est belle. « Mon Dieu que la montagne est belle » chantait Ferrat ! Ce petit ruisseau qui serpente à gauche de la route en même temps que nous, la clarté évolue à chaque angle de virage, un voile bleu enveloppe avec sensualité les sommets des montagnes à cette heure matinale. C’est magique ! Merci au GPS, il a été parfait ! Nous avons été attentifs à ses ordres. Aucune incartade.

À l’arrivée, joie des retrouvailles avec des auteurs que je n’avais pas vus depuis un moment. Accueil très chaleureux de l’organisatrice et des bénévoles ; jus d’orange, café, biscuits pour nous mettre en forme, puis une longue table pour pouvoir étaler mes sept titres ainsi que ma mascotte mon clown (en peinture). À midi, pain bagnat délicieux et tarte aux myrtilles, vin, eau et café. Là aussi parfait !

Il y a eu moins de visiteurs que les années précédentes, la raison évoquée serait que les Niçois partent en W.E. pour le grand pont du 15 Août. Je l’ai déjà écrit lors d’une autre chronique, MOINS ne veut pas dire MAL. Bien au contraire, on a le temps de discuter, d’expliquer nos romans, de partager notre amour de la littérature, de se passionner, de sourire, en un mot conquérir l’harmonie entre le lecteur et l’auteur. Et ça marche ! Ma première à Valdeblore fut réussie.

Je ne manque jamais de raconter l’anecdote qui met mon cœur en émoi à chaque dédicace. Cette fois c’est venu de Samuel. Un jeune adolescent de 11 ans. Ses parents avaient avancé sans même me voir et il était un peu à la traîne. Il m’a regardée avec un vague sourire, je lui ai demandé s’il lisait. Il a répondu « Oh non » ! « Non » ? Il s’est vite repris « Très peu » en haussant les épaules (sous entendu juste les livres imposés par l’école). Je lui ai présenté « Lettre à pépé Charles » c’est une lecture confortable pour son âge. Il a secoué la tête négativement. Entre temps ses parents sont revenus sur leurs pas, nous avons discuté un bon moment, J’ai raconté à Samuel mon aventure littéraire, je lui ai présenté « retourne de là où tu viens » en lui précisant bien que ce serait un peu plus difficile pour lui mais que d’autres jeunes de son âge l’avait beaucoup aimé. Je lui ai montré le mail reçu la veille de Théophile, comme lui 11 ans, content d’avoir commencé « retourne… ». J’avais touché son amour propre. Une heure après il est revenu, un chèque à la main, m’a fait dédicacer « Retourne… ». Il m’a promis de m’écrire aussi lorsqu’il aura terminé le roman. Sa maman m’a assurée qu’elle ne l’avait pas influencé, il avait vraiment envie de me lire.

Sur le chemin du retour, je fredonnais « mon Dieu que la montagne est belle »…

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14 août 2016 7 14 /08 /août /2016 19:15
Une première fois à Bormes les Mimosas

« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre » de Nelson Mandela

On nous dit que la France est en guerre. On supprime des festivités faisant partie du patrimoine français. À côté de ça des maires sont courageux et maintiennent les rencontres estivales. Un grand merci à eux.

La première nocturne de la Fête du Livre à Bormes les Mimosas en ce jeudi 11 Août a été une totale réussite. Le maire et toute son équipe ont pris les choses en main pour que la fête soit réussie. La magie de la première fois ! Une très bonne communication, des vacanciers heureux de flâner dans les petites ruelles où étaient installées les tables des auteurs face aux commerçants vendant des produits régionaux, des auteurs mis à l’honneur. Que demander de plus ?

Qui avait peur ? Qui pensait à mal ? Ils sont venus par centaines, de toute part avec des étoiles plein les yeux. N’est-ce pas la meilleure réponse à apporter aux coups lâches de tous ces barbares sans foi ni loi ? Nous étions en fête !

Je ne participe jamais aux nocturnes car le soir je ne suis pas au mieux de ma forme pour affronter la foule. Mais jamais n’est pas français, dit-on. Le hasard s’en est mêlé, un mail, une invitation de dernière minute et me voilà partie. Deux heures trente pour faire 68 Kms sur la célèbre route de St Tropez, dur dur. Une fois sur place, un bon café et hop au boulot. Je n’ai jamais mis autant de temps pour aligner méthodiquement mes livres car j’étais interrompue sans arrêt par des férus de littérature. Qu’importe ! Un monsieur attendait sa femme près de mon stand. Il a commencé à me questionner, puis tout naturellement s’est proposé de m’aider à vider ma valise. Nous discutions comme deux vieilles connaissances et pour finir il est reparti avec « La clé de l’embrouille » pour sa femme qui adore lire et c’est son anniversaire demain. Une dame semblait s’excuser de « me déranger » un peu avant l’heure de l’ouverture du salon. « Me déranger » ??? Mais non voyons. Léa, Sarah, Agathe, Anita vont aussi avoir la surprise de recevoir « Gracieuse et Panache sont amis » en cadeau d’anniversaire… Et c’est ainsi que mes livres n’ont pas eu le temps de s’ennuyer sur mon stand. Moi je n’ai pas eu le temps d’aller au buffet dînatoire (pas grave j’ai des kilos à perdre et j’avais bien déjeuné à midi, les pieds dans l’eau) et mieux, mon mari est venu à ma rescousse à des moments d’affluence. Il en a été ainsi pour tous les auteurs. À partir de 23h les boutiques fermaient les unes après les autres. Et c’est avec regret que nous avons rangé nos affaires. Un salon comme on aimerait fréquenter plus souvent.

Ce qui m’a le plus touchée, ce sont ces jeunes ados entre 11 et 15 ans, d’une très grande maturité qui repoussait mes livres jeunesse pour préférer « retourne de là où tu viens ». Merci aux parents qui m’ont fait confiance car ce n’est pas un livre facile à lire pour un adolescent. Je ne pourrais les citer tous mais un grand merci à Louis qui m’a assurée qu’il était content de m’avoir rencontrée et il commençait déjà la lecture de mon roman, en marchant, sous le regard très fier et attendri de sa maman. Merci à Théophile, deux grands yeux qui lui mangeaient le visage, un regard franc, une assurance tranquille. Il m’a envoyé un mail le lendemain pour me dire qu’il avait déjà commencé mon livre, qu’il était bien rentré dans l’histoire et qu’elle lui plaisait, qu’il m’écrirait sous peu pour en parler. Pas une faute d’orthographe, une belle tournure de phrase.

Quel bonheur, quelle belle jeunesse, des familles heureuses. Une belle carte postale pour mes vieux jours.

Nous avons mis trois heures pour rentrer, beaucoup de circulation, la route des plages était encore très animée à cette heure bien tardive.

Nous sommes un pays en guerre ? De quel pays parle-t-on, pas de ma France !

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10 août 2016 3 10 /08 /août /2016 07:28
L'Amour sous perfusion

« Au milieu de l’hiver, j’ai découvert un invincible été » de Albert Camus.

Voilà j’ai enfin trouvé le temps de rééditer « Un soir d’été en Sardaigne » suite à plusieurs demandes de lectrices et j’en suis très heureuse.

Dans tous mes romans, l’Amour est à l’honneur. « Un soir d’été en Sardaigne » est un Hymne à l’Amour. Quoi de neuf sous le soleil me demanderez-vous ? Les troubadours l’ont mis à l’honneur, Edith Piaf l’a chanté pour Marcel, Albert Cohen l’a écrit à sa Belle du Seigneur, Roméo et Juliette a été maintes fois joué au théâtre, Jean Ferrat chante « aimer à perdre la raison » paroles de Aragon qui, lui, boit dans la profondeur des yeux d’Elsa … Quoi de neuf, insisterez-vous ? L’Amour sous perfusion.

Lorsque j’ai commencé l’écriture de ce roman, j’avais surtout envie de raconter une histoire romanesque, avec mes mots, mes ressentis, mon écoute et mon regard sur la société contemporaine pour être au plus près du quotidien de mes lectrices et lecteurs. Il est encore plus d’actualité aujourd’hui.

Et bien évidemment, je voulais associer l’envie d’Aimer sans condition, sans apriori, sans honte, sans limite d’âge avec l’envie de rêver la tête dans les étoiles.

Se lâcher ! Oser ! Marquer sa différence pour Aimer avec son petit grain de folie.

La Vie ne vaut d’être vécue que sous perfusions de Bonheur.

C’est ce qui arrive à Elsa l’héroïne principale du roman.

Pour lire les chroniques littéraires à propos de ce livre et pour l’acquérir si le cœur vous en dit Le site : http://a5editions.fr paiement sécurisé par Paypal, envoi sous 48h en port franco dédicacé, marque-page offert.

Pour en parler, si vous êtes dans les parages, dans le Var, pays d'Amour sous le soleil et le sable chaud, je serai en dédicace

le 11/8 à Bormes les Mimosas de 18h à minuit

le 20/8 de 14h à 18h et le 21/8 toute la journée dans le cadre exceptionnel du Couvent de Saint Maximin la Ste Baume.

À NOS AMOURS.

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 09:18

« La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté » de François Mauriac

J’ai lu, partagé, approuvé, commenté par-delà tous les réseaux amis, ces derniers événements c’est-à-dire cette tuerie effarante. J’ai failli en être, mais la mort était aux aguets juste un peu plus loin. Elle n’a pas voulu de moi. Un pneu qui éclate, une embardée et l’envie prévue d’aller faire la fête à Nice en ce jour de 14 Juillet s’est pulvérisée. Une grande frayeur mais si insignifiante par rapport à ce qu’ont dû vivre les pauvres victimes. Alors, en me réveillant vendredi matin, j’avais de nombreux messages sur mon Iphone « Un tel ou une telle est en sécurité à Nice »… je me frottais les yeux, encore et encore. C’est une plaisanterie ? Non ce n’est pas possible. J’allume mon poste de télévision, et là les infos qui tournent en boucle, le sensationnel, les vidéos prises sur le vif et je m’interroge. L’horreur en direct filmée par des quidams postés derrière leur fenêtre et relayée sur toutes les chaines de télévision, une honte ! Je suis révulsée. Comment peut-on filmer l’horreur impassiblement de sa fenêtre ? Comment ne pas courir porter secours à ces enfants, ces femmes, ces hommes ? L’homme avec ses faiblesses n’est-il pas à l’image de tout ce qui se passe aujourd’hui ? Ces téléphones portables qui servent à tout sauf à téléphoner, ces réseaux sociaux où chacun vient exhiber sa vie, voilà de quoi est fait notre monde actuel, de l’éphémère, des sables mouvants, des serpents qui grouillent, des loups qui rôdent et des innocents qui tombent.

Comme le lendemain des attentats de Novembre où je devais dédicacer à Marseille, je me suis demandée si j’aurais le courage d’aller présenter mes livres à Montauroux. Si la décence ne me commandait pas de tout annuler et de rester à la maison. La révoltée qui est en moi m’a dit : « vas-y, tu n’es pas une ingrate ». Les premières personnes qui passaient devant ma table semblaient hagardes, encore sous le choc. J’ai même eu le sentiment que mon sourire les agressait. Certaines m’ont dit « non, non je passe en coup de vent et je rentre chez moi ». Un monsieur avec son fils m’a demandé si je savais où étaient les cartes routières, ils partaient en vacances le lendemain et la promenade des anglais était fermée à la circulation. Je me suis dit «chacun pour soi et Dieu pour tous, la vie continue ». J’étais un peu découragée, gênée, stressée, ne sachant que dire ou faire, puis s’est arrêtée devant moi une femme qui me dit « je ne devais pas venir ici, je travaille dans une heure et là j’ai envie de bavarder un peu avec vous ». Et on a bavardé. Elle est maître-nageuse, habitant le Nord, venue exercer sa profession durant l’été sur la Côte d’Azur. Mes livres, elle les lira en octobre, à son retour chez elle. Un couple de retraités qui ne lit pas, passé pour une bricole et qui s’arrête également pour me raconter son quotidien. Un monsieur m’a demandé si je savais qui avait envoyé le premier mail de la France vers les Etats-Unis ? C’était lui Jean-Claude avec son fils… Et bien sûr nous avons enchaîné sur les dérives des réseaux. Mais personne n’abordait le drame niçois. Les âmes de toutes les victimes planaient au-dessus de nos têtes. Les échanges tendus du matin ont évolué positivement au fil du temps.

Plus la journée avançait et plus les gens m’offraient leurs pensées positives. Puis le lendemain, tout est rentré dans l’ordre. Les gens avaient besoin de se sentir vivants, de rire, de plaisanter, de se faire plaisir. Cette maman française, née dans la région mais vivant en Suisse, accompagnée de sa fille et de son mari. Elle a voulu prendre des photos pour immortaliser notre rencontre et en partant son mari m’a dit « à tout de bon » expression suisse pour me souhaiter le meilleur m’a-t-il expliqué. Cette petite fille à qui je racontais un peu « Gracieuse et Panache » et qui m’a chuchoté : « je veux vous dire quelque chose dans l’oreille, vous êtes très gentille ». J’ai imaginé aisément qu’elle pensait au méchant dont tout le monde parlait depuis deux jours. Tous ces gens généreux qui m’écoutaient avec un plaisir évident et une générosité sans faille. Une dame a essuyé furtivement une larme. Elle ne devait pas être là mais traumatisée par le décès d’une amie à Nice est venue se changer les idées : « Vos livres c’est Noël avant l’heure, ils me seront d’un bon réconfort ». Le hasard était présent dans bien des discussions… Le hasard qui fait les rencontres, parfois dramatiques mais souvent euphoriques et attendrissantes.

La responsable du magasin était étonnée de voir autant de monde pour un mois de juillet. Les gens avaient besoin de quitter ces informations qui tournaient en boucle à la télé, ce voyeurisme, ce lynchage politique. Ils avaient besoin de bavarder, d’exorciser le malaise qui les habitait, de refuser le fatalisme ambiant.

ILS ONT BESOIN D’AIMER ET ILS ME L’ONT PROUVÉ.

Le pire des sentiments qui anime ces fous, ces barbares, ces tueurs, s’intitule L’INGRATITUDE. Ils mordent la main qui leur a été tendue sous des prétextes les plus fallacieux qui soient !

Quant à moi, juste MERCI à vous toutes et tous. Vous m’avez ouvert la porte de votre cœur, avez fait entrer mes livres chez vous en toute confiance et en toute amitié.

« Il est où le bonheur ? Je veux chanter mes plus belles notes et ça ira mieux demain… Il est là dans le cœur et la tête » chante Christophe Maé.

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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 19:47
Premier salon du livre à Lorgues

“La magie des livres est une drogue, un sortilège, une échappatoire, aussi puissante, aussi envoûtante que le Pays imaginaire de Peter Pan » de Tatiana de Rosnay.

Premier Salon du livre à Lorgues (83510) samedi 18/6 de 10h à 18h au Centre Culturel.

À l'initiative de mon ami de longue date et auteur de romans à succès Jacques Koskas.

Une première est toujours magique, alors pour gâter tous les papas en ce dimanche de fête des pères, pourquoi pas un livre dédicacé ? Je serai présente avec de nombreux auteurs. Merci.

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 16:08
Le vagabond... Le marchand de bonheur...

« Voyager est un triple plaisir : l'attente, l'éblouissement et le souvenir.” de Ilka Chase

Une fois n’est pas coutume... Pour une fois, j’ai pris mon temps, je suis arrivée la veille sur mon lieu de dédicaces. Je voulais me « savater » - c’est ainsi que l’on dit dans mon Sud - dans cette ville qui comptait cent mille habitants en 1945 et dont la population a plus que quadruplé de nos jours. Montpellier offre aux visiteurs ses multiples visages. La cité historique se mêle au moderne sans heurt ni faute de goût… L’accueil, les sourires, la verdure, le soleil, étaient au rendez-vous pour une visite mémorable. Les « trompe l’œil » sont saisissants de beauté. Une très belle réussite. On aimerait s’y suspendre, toucher, pour voir si c’est « du vrai ou du faux »…(la preuve par l’image). Le soir, de retour dans notre chambre d’hôtel, nous étions fourbus et heureux. Juste un bémol, il faut au moins une semaine pour apprécier toute la richesse artistique de cette ville. Nous reviendrons…

Le lendemain, totalement déstressée et apte à appréhender ma journée de dédicaces à St Aunès, j’ai souri, présenté, dédicacé mes livres aux Montpelliérains venus surtout pour faire leurs courses au Leclerc, surpris de me voir, car je n’étais pas du tout annoncée. Qu’à cela ne tienne ! Je suis assez grande pour le faire moi-même. Immanquablement ils devaient passer devant l’Espace Culturel. Aussi soit ils s’arrêtaient pour bavarder en repartant un livre sous le bras, soit continuaient leur chemin en poussant leur chariot… Le tout dans une ambiance apaisée et agréable.

Et comme dans toute journée de dédicaces il y a l’instant magique et que je prends toujours plaisir à partager, il est venu de Clélia. Bien souvent il y a des personnes qui se tordent le cou pour nous ignorer et surtout éviter notre regard… des fois que… Là Clélia se tordait le cou pour accrocher mon regard. Sa maman visiblement pressée se dirigeait vers la sortie. Je me demandais bien pourquoi cette adolescente tirait sa mère par le bras en me désignant du menton. Je ne la connaissais pas, et ne crois pas l’avoir jamais rencontrée dans d’autres dédicaces. Clélia finit par avoir gain de cause et les voilà qui font demi-tour, re-rentrent dans la galerie en se dirigeant vers moi. La maman me dit en souriant « il se fait tard, déjà midi et demi, et nous avons faim mais ma fille veut absolument parler à l’auteur ». Clélia, du haut de ses douze ans, bientôt, précise-t-elle, d’une maturité très précoce, a des yeux magnifiques, un sourire d’ange et voulait tout savoir de l’écriture. La maman, aussi adorable, s’est laissée prendre au jeu, me disant que sa fille dévorait les livres et qu’en fin de compte elle appréciait notre rencontre, oubliant sa faim. Clélia a voulu « retourne de là où tu viens », sa maman « La clé de l’embrouille » et « Gracieuse et Panache sont amis » pour le petit frère. Dans un éclat de rire Clélia m’a dit « dédicacez à la famille R… tout le monde vous lira ». Une autre adolescente, pardon j’ai oublié son prénom, est allée chercher son papa au fin fond du magasin. Celui-ci m’a dit « ma fille veut lire votre histoire, je n’ai pas le choix… » d’un air très fier ! Isabelle, après bien des hésitations et deux A/R, n’a pas résisté et m’a fait dédicacer « La clé de l’embrouille » pour l’anniversaire de Miryam son amie d’enfance... Je me souviens aussi de Mamie Nanou qui a eu un coup de cœur pour « Retourne de là où tu viens » pour sa petite-fille Sarah et « Gustave » pour Zoé… est partie faire ses courses en vitesse et a récupéré les livres dédicacés au retour… Et ce jeune papa, un touriste attendant son épouse, s’est approché et m’a dit « mon fils lit au moins cinq livres par semaine, je n’achète plus rien, je l’ai inscrit à la bibliothèque mais là votre « Gustave » il le lui faut, il va adorer… Je vous ai entendu le présenter... Et il le feuilletait avec frénésie en pensant à la joie de son fils. Et il ajoute "surtout la princesse"... Il va sûrement lui donner des couleurs !

Dans ma tête me reviennent en mémoire les paroles des Compagnons de la Chanson « Je suis le vagabond, le marchand de bonheur... ».

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 20:11
En vacances

« Ce que j’aime dans les voyages, c’est l’étonnement du retour » de Stendhal

Huit jours sans Internet, sans réseaux sociaux, sans téléphone ou presque, sans dédicaces, sans contraintes, sans ordinateur et donc sans écriture... Je suis partie. Mon passé dans le dos et mon avenir devant, tout simplement. Mon cerveau en mode pause et mon cœur éteignant doucettement les braises de mes dernières semaines de dédicace. Mon étonnement vient de l’absence du manque. Accro à cette frénésie de vie je pensais l’être, et pas du tout.

Après deux heures de vol, mes bagages posés et pas même défaits, j’ai rejoint une petite crique de sable fin doré, aux falaises échancrées et dentelées par les retours de l’Océan qui en cognant fort sur la roche ocre, creuse ça et là des mini grottes. Pliée en deux pour y entrer, j’écoute amusée la musique du vent qui grince des dents. Un ciel mitigé dans un ballet de nuages passant du gris perlé au noir sombre, quelques gouttes de pluie qui semblent batifoler sur une végétation exubérante, du soleil qui mord parce qu’on ne s’y attend pas et des oiseaux peu farouches récupérant mes miettes de croissant… Le Portugal où je m’offre une semaine de farniente loin de tout et hors de portée de tout. Qui s’en plaindra ? Personne ! Dans ce monde où tout va si vite, où un mot, un regard peuvent faire basculer une vie, qui s’en apercevra ? Personne ! Une fourmi s’est éloignée de la fourmilière dans l’anonymat le plus total. C’est très bien ainsi.

À mon retour rien n’a changé et tout est différent.

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