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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 12:08

23022013259Il a fait beau toute la semaine... jusqu'à jeudi. Ensuite, demandez le programme : jeudi soir la grêle, vendredi la pluie et samedi la neige.
Ce samedi matin en me levant, je n'ai eu qu'une envie, rester au chaud, à la maison. Mais je me devais de tenir mes engagements, le courage au ventre, je me suis préparée à ma journée de dédicaces. Un peu angoissée, je l'avoue.
Une neige fondue nous a accompagnés jusqu'à l'Espace Culturel du Centre Leclerc de Montauroux. Et je pensais déjà au retour inexorablement très difficile.
Et là, un accueil digne d'une star ! Tout d'abord, l'accueil chaleureux d'Alexandra la Responsable de l'Espace Culturel. Une table recouverte d'une nappe rouge, mes livres en évidence posés dessus et des affiches annonçant ma présence apposées en pointillés sur toutes les entrées et sorties du Centre Leclerc. Il n'en faut pas plus pour se sentir la "bienvenue".
Franchement je pensais que j'allais compter les visiteurs sur les doigts d'une seule main. Les villages au-dessus de Montauroux, Mons et Callians, étaient enneigés depuis la veille, sans parler des petites routes verglacées. Eh bien non, les Varois sont plus courageux que les Parisiens qui se figent dans quelques centimètres de neige. Le sourire, l'amabilité et l'intérêt pour l'auteure venue à leur rencontre a fait de moi une personne comblée.
Mes séances de dédicaces sont toujours enrichies de rencontres exceptionnelles. Parfois le contact a quelque chose de surnaturel. Comme un message secret qui passe de l'un à l'autre, comme une amitié qui s'installe sans préambule, comme une étoile qui s'accroche au firmament.

Ce samedi, donc, j'ai bavardé avec un petit garçon de neuf ans. Un regard intelligent, un sourire ensoleillé, une curiosité saine. Un adorable petit blondinet. Il attendait sa maman qui s'éternisait chez le coiffeur dans la galerie commerciale du Centre Leclerc. Il partait, revenait, repartait, revenait pour s'assurer que j'étais encore bien là. Il voulait que sa maman fasse ma connaissance. Il m'a questionnée sur mes livres, mes peintures. Cet admirateur je ne l'oublierai jamais. Je lui ai donné quelques conseils pour plus tard, j'espère que lui aussi ne m'oubliera pas. Un ange est aussi passé par là, ce samedi. Chrystelle C. qui en coup de coeur m'a donné une bonne adresse. Le contact avec Sylvie S. a été pris.

La cerise sur le gâteau fût un regard généreux posé sur moi à la fin de la journée. J'étais un peu fatiguée mais je sentais que quelque chose d'exceptionnel allait se passer. Je suis réceptive à cette sorte de télécommunication. J'ai rendu ce regard avec des paillettes dans les yeux. Et là on ne dira pas que le hasard n'existe pas, qu'il ne fait pas bien les choses. "Gustave" a ravivé les souvenirs  de Michèle. Son père Charles (ça ne s'invente pas) avait failli racheter le château de Tourrettes. Une émotion indicible nous a submergées. Pourquoi ai-je donné le prénom de Charles au grand-père dans "Gustave", une prémonition ?
Michèle attendait son mari et nous avons pu ainsi discuter à loisir. Nous semblions transportées dans un monde dans lequel deux amies de longue date échangeaient des propos chers à leur coeur. Plus nous échangions et plus nous nous trouvions des points communs. Lorsque Richard, son mari, est arrivé, il nous a trouvé en grande conversation et a attendu un peu en retrait, avec infiniment de délicatesse. Puis  il nous a rejointes et avec humour a taquiné Michèle. Un très beau couple complice, aussi complice que le mien. La complicité s’est installée dans la durée. Nous sommes restés ainsi un bon moment à bavarder, lorsqu'à son tour, mon mari est venu me rechercher, il ne restait plus qu'à faire les présentations.
Ce soir, lors de son dîner avec ses deux soeurs, (un autre bienfait du hasard), Michèle offrira "Gustave" à chacune d'elles, dédicacés en souvenir de leur papa Charles, en plus du sien et de "Retourne de là où tu viens" dans le souhait de mieux me connaître.

Décidément, une fois de plus, « Gustave » l’a emporté haut la main sur ses grands frères !
Sur le chemin du retour, le spectacle blanc qui s'offrait à nos yeux était majestueux, des flocons de neige voltigeaient sur notre pare-brise comme de belles danseuses sur la musique du Boléro de Ravel.

Dame Neige, tu as beau être à mes trousses, finalement, tu me portes chance !

 

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