Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 14:02




 

Hier journée dédicaces au Cultura de Mandelieu. Encore, me direz-vous à juste titre ?

Oui je ne m’en lasse pas. Aller vers les autres devient une nécessité, l’actualité est si triste.

Les gens sourient quand on leur sourit et tout va bien.

Hier pas de foulards, pas de niqab, pas de provocations. Un parfum de noël flotte dans l'air.  Puis vers quinze heures, comme par magie, une petite troupe théâtrale  enfantine a surgi de nulle part ; qui déguisé en père Noël, qui en princesse, qui en lutin. Ils étaient heureux, ils annonçaient à la façon des troubadours, serpentant autour des adultes subjugués, leur spectacle, un conte de Noël, avec une aisance et une sincérité naturelle. J’ai reconnu de suite la petite fille qui, une demie heure auparavant, s’était montrée si timide lorsque je lui présentai « Gustave », en présence de sa Maman. Fini la timidité, ses yeux brillaient et j’ai été très émue quand son regard s’est posé sur moi.  La même émotion se reflétait sur le visage de sa maman quand nos regards se sont croisés au même instant.

Est-ce un hasard si la compagnie théâtrale s’intitule « Les masques blancs » ? Le masque, celui qui cache la peur et qui donne confiance. Le blanc, celui de la pureté.

À l’entrée du magasin, une association « Rêves » (l’Association qui réalise les rêves des enfants gravement malades) faisait des paquets cadeaux pour recueillir des fonds pour ces enfants maltraités par la vie. J’espérais de tout mon cœur, à chaque fois que je dédicaçais un livre, que la personne demande un paquet cadeau et laisse une petite pièce. Un fil de soie solidaire !

Je suis certainement très naïve mais c’est tellement facile de s’entraider ! Pourquoi on n’y arrive pas ? Pourquoi ces jeunes filles se battent-elles au point d’en envoyer une sous un train, ces tueries, ces populations qui souffrent ?

Ma journée d’hier fut malgré tout très fatigante. Je suis rentrée chez moi la tête pleine de toutes ces rencontres que je n’arrivais pas à évacuer rapidement. Tout défilait dans ma tête et s’emmagasinait. Seul mon cœur reste léger.

Aujourd’hui je récupère. Je suis tranquillement recroquevillée chez moi. Comme le fœtus dans le ventre de sa mère. Un grand silence m’oppresse soudain ! Je ne regarde jamais la télévision. Cependant, j’appuie sur le bouton du poste, sans choisir de chaîne, au hasard.

Je pianote sur mon clavier et  en fond sonore, comme par hasard « hurle » Enrico Macias : « Mon histoire, c’est ton histoire … Ma nature, c’est ta nature, si tu crois que rien n’est plus précieux qu’un enfant s’endorme en rêvant et qu’il se réveille au fond de tes yeux, ma religion c’est ta religion ». Ces paroles me touchent confusément.

Le pied noir chante avec le Breton, le Corse, l'Israélienne ... des sourires, des embrassades, de l'amitié ... Décidément la musique adoucit les moeurs.

Comme par hasard, Enrico chante en duo avec Khaled. Un juif et un arabe ! Ils chantent dans une même respiration. Pas de fausse note. Un tempo synchronisé. Ils se sourient. J’ai juste le temps, en détournant la tête de mon clavier, de surprendre leur accolade fraternelle !

Mais oui c’est possible !

Alors aujourd’hui, moi aussi je voudrais qu’on exauce mon rêve : « Plus de guerres intestines. Plus de guerres de religions. Je serais la femme la plus heureuse de la terre ».  

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 09:08

RomansAnnette.JPG

« Il y a des jours où je pense que je vais mourir d’une overdose d’autosatisfaction » Salvador Dali.

Il n’y a pas de hasard ? Mais si le hasard existe et il a une grande place dans ma vie ! Tous les matins je commence ma journée en lisant mes mails, les nouvelles du jour… Mon inspiration en quelque sorte. Ce matin, j’ai cueilli une jolie fleur que je me dépêche de mettre avec bonheur dans mon vase à bulles de mon blog.  

Bonjour Annette, 

 « Je vous aime, je vous suis. » J’adore la façon dont vous vous exprimez et c’est vrai que vous êtes un troubadour du livre et l’électron libre, c’est tout-à-fait vous. 
D’avoir lu votre roman, j’ai l’impression de vous connaître et j’ai hâte d’en lire d’autres. 
Bien à vous et à très bientôt. Lily 

 

Ce message vient à la suite de quelques commentaires échangés la veille sur un réseau social. Il m’a touchée tout particulièrement car il est arrivé à point nommé. Il y a des jours où je me demande si je ne fais pas fausse route, si je vais pouvoir continuer à écrire, si … Et aujourd’hui c’est ma journée de doute. C’ÉTAIT ! Car après réception d’un tel message, d’un tel cri du cœur, je me sens régénérée comme ma fleur qui diffuse un doux parfum d’amitié dans mon vase. Chaque pétale est une note de musique.

Puis je continue ma lecture et je prends connaissance de la citation du jour, de Salvador Dali. Justement aujourd’hui. Quel hasard !

Bien évidemment, je n’en suis pas à l’overdose mais « petit à petit mon vase fait son nid ».  

Bien évidemment, je resterai humble et moi-même ! Et je continuerai !

Lily un jour « le hasard » me conduira par chez vous et nous nous connaîtrons « en vrai ».

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, une amie auteur, Marlène Laffarge, la générosité même, a eu envie de m’offrir sa réalisation : un bouquet coloré de mes livres. Noël avant l’heure !

Un hasard ? Non ! Une chaine d’amitié qui s’allonge au fil du Net.

« Internet et sa magie » !

 

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 15:31

" La peur est le commencement de la sagesse" François Mauriac

Je me pose régulièrement la question : la peur est-elle un défaut ou une qualité ?

À en croire François Mauriac ce serait une qualité.  Et je suis assez de son avis. La peur nous prévient de quelques gestes ou réactions que l’on pourrait se reprocher un jour.  La peur de mal faire par exemple nous fait réfléchir à deux fois. La peur pour autant ne doit pas nous figer. La peur doit s’appréhender, s’éduquer, se guérir. Oui mais comment ? Comment faire raisonner notre corps devant la peur de l’eau ? Comment s’obliger à ne pas courir lorsqu’on est seul la nuit dans une rue déserte et qu’on a le sentiment d’avoir le diable à ses trousses ? Comment s’empêcher de sursauter au moindre bruit ? Comment cacher sa peur ? Parce que tout est là. La peur il faut la cacher, la dompter, la dominer, l'apprivoiser.

Le masque ! Porter le masque de l’assurance, de l’amour, de la bonté, de la beauté, de la colère, du mépris  … À chaque situation, son masque. Et ça masque et ça gagne !

Le pire c’est celui qui n’a pas peur. Les enfants disent « même pas peur » mais un enfant apprendra tôt ou tard que la peur fait partie intrinsèque de son éducation, de son évolution, de ses victoires ou de ses échecs. Devant la feuille blanche de la rédaction qu’il a du mal à rédiger, devant un grand qui lui a volé son sac de billes (cela c’était à mon époque, aujourd’hui on dirait son portable), devant la réprobation de ses maîtres, un examen raté ou un train de retard !

Le pire c’est l’homme qui n’a pas peur parce qu'il ne risque rien ! Pas besoin de parapluie quand on est au chaud à l'intérieur, pas besoin de gants les mains dans les poches. Il ne passera pas à la chausse-trappe, non, il y envoie les autres. Il n’a pas peur du ridicule, il s’en gausse ! Il n’a pas peur des foules, il va au-devant. Même pas peur ! Invincible ?

Ce même homme, un jour il prendra peur. Il mesurera le temps perdu, les occasions manquées, les réalités de la vie qui lui reviennent à la figure comme un boomerang !

Si c’était le cas, sa prise de conscience le conduira vers le chemin de la sagesse …  Sinon j’ai vraiment peur pour lui !

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 09:37

 

9782953864007Ce matin j'ai envie tout particulièrement de saluer tous les Toulonnais qui sont venus si nombreux à la rencontre des trois cents auteurs venus des quatre coins de France à la Fête Départementale du Livre . Qui a dit que le livre est à l'agonie, que le numérique allait lui voler la vedette, que les enfants ne lisent pas et je ne sais encore toutes les "bêtises" que les "gens bien intentionnés" ont envie de nous faire gober ?

Non ! À en juger de l'écoute, des sourires gourmands devant nos livres, des réflexions amusées parfois, intéressées souvent. À en juger des sacs remplis de livres que tous ou presque remportaient avec bonheur en promettant de commencer la lecture de nos livres le soir même. Une lectrice m'a dit "votre livre me rappelle l'histoire de mes parents italiens, qui dans la région n'étaient pas les bienvenus à une certaine époque, je vais le lire ce soir même et je le passerai à ma famille". Il s'agissait bien sûr de mon roman autobiographique "Retourne de là où tu viens". À en juger de tous ces livres qui s'amoncellent et croulent sur les tables, à l'arrivée, et aux tas des livres qui fondent au fur et à mesure que s'égrènent les heures qui nous rapprochent de la fin du W.E.,  tant que le monde sera monde, les auteurs écriront pour le plus grand bonheur des petits et des grands.

J'ai rencontré beaucoup d'auteurs corses. Sympathiques, chaleureux, souriants et de l'humour, beaucoup d'humour. Quand on leur demande "alors ça va mal chez vous" ? Fatalistes, ils haussent les épaules sans répondre ! Leur souffrance est palpable !

J'ai déjeuné à la table de Monsieur Jean-Claude Rogliano. Un auteur Corse, biographe, réalisateur, conteur entre autres. On ne se lasse pas de l'écouter raconter. Il m'a invitée élégamment à le rejoindre à sa table, il était seul, moi aussi. Nous avons fait connaissance. Un moment étincelle de bonheur. Nous nous sommes promis de nous revoir au salon de Saint Raphaël.

J'ai également rencontré une journaliste de Nice Matin. Solidarité féminine oblige, nous allons sûrement travailler ensemble sur de belles chroniques. Ma fatigue de l'instant est gommée par nos passions conjuguées.

Ce week-end, toutefois, j'ai vu un autre visage de la France. Celui des grandes villes. Les grandes enseignes bourrées de monde, les embouteillages avec des excités au volant, les marchés de Noël déjà installés. Les gens ont envie de consommer ... en attendant la fin du monde ...

Une autre lubie, de je ne sais quel hurluberlu, fondée sur quoi ? Peu importe !  Et si c'était la fin du monde ancien pour un monde nouveau où chacun prendrait ses responsabilités ? Vaste débat !

 

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 09:07

Précédemment je vous ai parlé de ma détermination, moi la nulle en informatique, de prendre des cours. Au tout début de l'année, nous étions vingt cinq participant(e)s. Nous ne sommes plus qu'une quinzaine. Normal ! Le découragement gagne les uns, la fatigue, les voyages ou le manque de temps, les autres. Moi je m'accroche pour ne plus m'entendre dire "m'enfin depuis le temps, tu ne sais pas faire ceci ou cela..." ? Et pour être plus précise j'adore mon indépendance ! Alors je suis une élève très attentive ! Mieux la marie-mêle-tout que je suis à l'occasion, vole au secours des "jecomprendsrien" ! Du coup je m'adapte deux fois plus vite puisque je refais la démo de l'animateur ! Malin non ?Joyeux-Noel-2.jpg

Aujourd'hui je viens vous montrer mes progrès. Bof pas terrible, mais comme je suis quelqu'un de très honnête, j'ose dire que j'en suis très fière. Et vous qu'en pensez-vous ? Ne vous gênez surtout pas pour me "commenter". Mon éducation informatique ne s'en portera que mieux !

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 09:34

9782953864007

Aujourd'hui, samedi,  journée pluvieuse. Météo en vigilance orange. Journée dédicaces au Cultura d'Avignon. J'y allais à reculons. Pas de chance me disais-je. Il a fait beau hier, il fera beau demain et aujourd'hui il pleut ! J'étais certaine que les gens allaient rester calfeutrés chez eux. Que nenni !
Aussi, tôt ce matin, bon gré malgré, nous avons pris la route d'Avignon (200 kilomètres sous une pluie fine). Je précise "nous" car mon fan - amoureux - époux me conduisait en me rassurant. "t'inquiète pas, comme d'habitude tout ira bien" Et il a eu raison ! Comme d'habitude ! il me connait si bien !
Quel accueil ! Quelle gentillesse et quel professionnalisme ! L'équipe de Cultura, sourire aux lèvres comme unique arme, venait me voir constamment pour s'assurer que je ne manquais de rien. Non ! Puisque Amis Lecteurs, vous vous êtes déplacés nombreux pour acheter des livres. Quel enthousiasme ! Mieux je dirais quel engouement pour les livres ! Dans l'antre de Cultura ils cohabitent par milliers.
Le livre vit  et vivra encore longtemps car il fait vibrer les inconditionnels et c'est heureux !
Toutes ces petites filles qui m'écoutaient les yeux grands ouverts d'admiration. Un jeune garçon, Romain, m'a "interviewée". Il voulait savoir si c'était bien moi sur la couverture de "Gustave", si c'était bien moi qui avais écrit mes trois livres, comment je trouvais mes idées et alors lorsqu'il a découvert les quelques peintures intérieures, j'ai vraiment su que j'avais réussi mon examen de passage ! Sa maman qui observait sans rien dire était encore plus émue que moi, de voir son "petit" garçon se comporter en petit homme. Un futur écrivain à n'en pas douter ! Un moment magique pour lui et moi à n'en pas douter. Lors de la dédicace, il m'a donné son prénom a regardé sa maman et Corentin ? Corentin c'est son jumeau et il a tenu à ce que "Gustave" soit dédicacé à tous les deux. Maman Karine m'a demandé d'emprunter "Retourne de là où tu viens" pour en lire quelques pages un peu en retrait. Son verdict fut sans appel puisqu'elle est revenue les yeux emplis d'émotion, "allez faites-moi une belle dédicace". Karine et Romain vous avez illuminé ma journée. Je ne pourrais plus jamais écrire sans avoir une pensée pour vous deux. Tant qu'il y aura des "Cultura" pour permettre cette étincelle de bonheur, tant que les lecteurs seront au rendez-vous, alors il faut s'atteler à la tâche et ne pas faillir.
Pour la première fois "Retourne de là où tu viens" a explosé le compteur des ventes. Je n'ai pas pu finir ma journée de dédicaces avec ce livre. "Gustave" a pris le relais !
Ce qui m'a touchée le plus, c'est l'au revoir chaleureux de l'équipe de Cultura. J'avais l'impression de faire partie de la famille. La fatigue des huit heures de dédicaces s'est évaporée devant ce déploiement de "respect pour l'auteure". Ce qui nous fait parfois défaut quand on n'est pas "connu".

MERCI ! MERCI ! MERCI !
Vigilance orange oblige, sur le chemin du retour, les trombes d'eau qui déferlaient sur la voiture, les essuie glaces qui n'arrivaient pas à assurer le rythme par la violence du vent,  l'angoisse qui montait quand la furie du temps obstruait toute visibilité n'ont pas réussi à dissiper l'euphorie qui m'habitait grâce à cette belle journée !

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 13:27

04112012166.JPG

Samedi toute la journée, j'ai vécu une journée festive au Cultura de La Valentine à Marseille. Une musique de fond "Petit papa Noël", des gens souriants qui m'écoutaient et qui soudain se décidaient à offrir tel de mes livres pour "Maguy" par exemple. Noël restera toujours une période magique pour tous, malgré la morosité ambiante, les difficultés financières, la crise et autres considérations... Déjà les paquets cadeau, les exclamations des enfants "Oh Papa Noël", "papa tu m'achètes un calendrier", les sourires émus des grands-parents qui étaient là pour la bonne cause ! J'ai remarqué que les petites filles s'adressent en général à leur papa et les garçons à leur maman. Logique non ? C'est beau une belle famille unie ! Cela existe encore et rassure ! Noël magique ! Honnêtement j'ai dédicacé un peu moins que d'habitude, la crise aidant, mais l'accueil fut tout aussi chaleureux et expressif !

Dimanche, superbe réception au quatrième salon du livre de Pierrefeu-du-Var. Le temps était à la petite pluie, un brin tristounet. Il présageait de ce qui allait suivre. Accueil délicieux, café et viennoiseries offerts par des bénévoles revêtues du costume traditionnel. Une bouteille d'eau et une bouteille de vin rosé cuvée spéciale auteurs 2012 ainsi que quelques bonbons, trônaient sur nos tables habillées de jolies nappes colorées. Jusque là un sans faute. Sauf que nous étions trop nombreux. Je veux dire en nombre d'auteurs. Je rejoins Denise Biondo de Provence Poésie qui sur son blog regrettait cette surcharge d'auteurs pour un nombre de visiteurs assez moyen somme toute. Peu importe, les retrouvailles entre auteurs comme à chaque fois sont chaleureuses. Les embrassades, les sourires, les amitiés se consolident.

Et pourtant il manquait un auteur aimé de tous, un boute-en-train, un poète, romancier, chansonnier, confirmé, un homme généreux qui m'a tout appris des salons. Il m'encourageait lorsque parfois je doutais. Henry ARPURT, escorté de mille oiseaux qu'il aimait tant, s'est envolé tout là-haut. Son écharpe rouge, sa gouaille, ses "coups de gueule" m'ont manqué. Lorsque je dédicaçais, j'avais l'impression que son souffle me dictait les mots que j'écrivais. Il aimait tant cela ! Henry sans toi rien n'est plus pareil. J'ai quitté le salon un peu avant le vin d'honneur de clôture. Le coeur n'y était pas.   

 

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 19:50

Je dédicacerai mes romans tous les week-ends du mois de novembre.

  • samedi 3/11 de 10h à 18h au Cultura, Cre Ccial La Valentine, Traverse de la montre, Ld La briqueterie , 13011 MARSEILLE 
  • dimanche 4/11 de 10h à 18h - quatrième salon du livre de PIERREFEU-DU-VAR  83390 – Espace Bouchonnerie –  
  • samedi 10/11 de 10h à 18h au Cultura Avignon – Cre Ccial Avignon nord – ZAC Portes du Vaucluse -  84700 Sorgues
  • vendredi 16 et dimanche 18 à la Fête du Livre de Toulon dans le carré des auteurs varois de 10h à 19h
  • samedi 24/11 de 14h à 18h au Cultura - Avenue du Maréchal Lyautey – 06210 MANDELIEU-la-Napoule

Noël approche à grands pas. Offrir un livre dédicacé personnalisera vos cadeaux et restera dans les mémoires.IMG 3277

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 06:51

Le  jour à peine levé, Quentin, un arrosoir à la main, parcourt son jardinet pour le plus grand plaisir de son nez, humant toutes ses liliacées, en une mosaïque multicolore déversées.
 Le retour inespéré des fleurs de son pommier est annonciateur de guérison. Ses branches moignons ne présageaient en aucun cas cette éventualité. Les soins prodigués avec tant d’amour ont porté leurs fleurs rosées.
Toujours, fait partie de son vocabulaire pourtant bien restreint. Toujours croire, quitte à boire jusqu’à plus soif les bévues et déconvenues. L’arbre hier condamné, aujourd’hui ressuscité. Là le miracle confirme l’oracle « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir » et l’espoir fait revivre Quentin ravi. Il lui faut aller  arroser son arbuste à mirabelles, saveur future d’une croque en bouche, explosant comme l’éclat de la turquoise polie par le vent et les sables mouvants.
Quentin salue le retour de la sève en ce jour de printemps où toujours le miracle de la renaissance, résurgence avérée, refleurit son pommier primesautier qui laissera sa place à la mirabelle, jaune la belle ou peut-être turquoise si la nature capricieuse la toise pour la statufier un matin de gel.

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 06:45

"Il n'y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur c'est le chemin" Lao-Tseu

 

Je crains que le bonheur soit un état d'être, « qu'il est en nous ou qu'il n'est pas ». Mais ne soyons pas pessimistes en ce doux matin d'automne. Partageons notre Bonheur et donnons en un bout à ceux qui en ont besoin. Le Bonheur se régénère. Un morceau donné égale un morceau reçu ! Je ne viens pas prêcher la bonne parole ou les bons sentiments. Je voudrais juste passer une bonne journée, sourire à la vie, écouter le froufroutement des oiseaux qui tournent autour de mon arbre. Je voudrais éviter les nuisibles qui ne manqueront pas de parasiter ma bonne humeur. Une claque sur mon bras pour écraser le moustique qui ne m'a pas ratée. Trop tard la boursouflure est là ! Tant pis on continue !

On vit ! On avance ! On aime ! J'aime !

Bonne journée à vous et souhaitez à tous ceux qui vous entourent "belle journée" ! Vous arracherez avec ravissement un joli sourire. Essayons !

Partager cet article
Repost0