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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 09:37

 

9782953864007Ce matin j'ai envie tout particulièrement de saluer tous les Toulonnais qui sont venus si nombreux à la rencontre des trois cents auteurs venus des quatre coins de France à la Fête Départementale du Livre . Qui a dit que le livre est à l'agonie, que le numérique allait lui voler la vedette, que les enfants ne lisent pas et je ne sais encore toutes les "bêtises" que les "gens bien intentionnés" ont envie de nous faire gober ?

Non ! À en juger de l'écoute, des sourires gourmands devant nos livres, des réflexions amusées parfois, intéressées souvent. À en juger des sacs remplis de livres que tous ou presque remportaient avec bonheur en promettant de commencer la lecture de nos livres le soir même. Une lectrice m'a dit "votre livre me rappelle l'histoire de mes parents italiens, qui dans la région n'étaient pas les bienvenus à une certaine époque, je vais le lire ce soir même et je le passerai à ma famille". Il s'agissait bien sûr de mon roman autobiographique "Retourne de là où tu viens". À en juger de tous ces livres qui s'amoncellent et croulent sur les tables, à l'arrivée, et aux tas des livres qui fondent au fur et à mesure que s'égrènent les heures qui nous rapprochent de la fin du W.E.,  tant que le monde sera monde, les auteurs écriront pour le plus grand bonheur des petits et des grands.

J'ai rencontré beaucoup d'auteurs corses. Sympathiques, chaleureux, souriants et de l'humour, beaucoup d'humour. Quand on leur demande "alors ça va mal chez vous" ? Fatalistes, ils haussent les épaules sans répondre ! Leur souffrance est palpable !

J'ai déjeuné à la table de Monsieur Jean-Claude Rogliano. Un auteur Corse, biographe, réalisateur, conteur entre autres. On ne se lasse pas de l'écouter raconter. Il m'a invitée élégamment à le rejoindre à sa table, il était seul, moi aussi. Nous avons fait connaissance. Un moment étincelle de bonheur. Nous nous sommes promis de nous revoir au salon de Saint Raphaël.

J'ai également rencontré une journaliste de Nice Matin. Solidarité féminine oblige, nous allons sûrement travailler ensemble sur de belles chroniques. Ma fatigue de l'instant est gommée par nos passions conjuguées.

Ce week-end, toutefois, j'ai vu un autre visage de la France. Celui des grandes villes. Les grandes enseignes bourrées de monde, les embouteillages avec des excités au volant, les marchés de Noël déjà installés. Les gens ont envie de consommer ... en attendant la fin du monde ...

Une autre lubie, de je ne sais quel hurluberlu, fondée sur quoi ? Peu importe !  Et si c'était la fin du monde ancien pour un monde nouveau où chacun prendrait ses responsabilités ? Vaste débat !

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 09:07

Précédemment je vous ai parlé de ma détermination, moi la nulle en informatique, de prendre des cours. Au tout début de l'année, nous étions vingt cinq participant(e)s. Nous ne sommes plus qu'une quinzaine. Normal ! Le découragement gagne les uns, la fatigue, les voyages ou le manque de temps, les autres. Moi je m'accroche pour ne plus m'entendre dire "m'enfin depuis le temps, tu ne sais pas faire ceci ou cela..." ? Et pour être plus précise j'adore mon indépendance ! Alors je suis une élève très attentive ! Mieux la marie-mêle-tout que je suis à l'occasion, vole au secours des "jecomprendsrien" ! Du coup je m'adapte deux fois plus vite puisque je refais la démo de l'animateur ! Malin non ?Joyeux-Noel-2.jpg

Aujourd'hui je viens vous montrer mes progrès. Bof pas terrible, mais comme je suis quelqu'un de très honnête, j'ose dire que j'en suis très fière. Et vous qu'en pensez-vous ? Ne vous gênez surtout pas pour me "commenter". Mon éducation informatique ne s'en portera que mieux !

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 09:34

9782953864007

Aujourd'hui, samedi,  journée pluvieuse. Météo en vigilance orange. Journée dédicaces au Cultura d'Avignon. J'y allais à reculons. Pas de chance me disais-je. Il a fait beau hier, il fera beau demain et aujourd'hui il pleut ! J'étais certaine que les gens allaient rester calfeutrés chez eux. Que nenni !
Aussi, tôt ce matin, bon gré malgré, nous avons pris la route d'Avignon (200 kilomètres sous une pluie fine). Je précise "nous" car mon fan - amoureux - époux me conduisait en me rassurant. "t'inquiète pas, comme d'habitude tout ira bien" Et il a eu raison ! Comme d'habitude ! il me connait si bien !
Quel accueil ! Quelle gentillesse et quel professionnalisme ! L'équipe de Cultura, sourire aux lèvres comme unique arme, venait me voir constamment pour s'assurer que je ne manquais de rien. Non ! Puisque Amis Lecteurs, vous vous êtes déplacés nombreux pour acheter des livres. Quel enthousiasme ! Mieux je dirais quel engouement pour les livres ! Dans l'antre de Cultura ils cohabitent par milliers.
Le livre vit  et vivra encore longtemps car il fait vibrer les inconditionnels et c'est heureux !
Toutes ces petites filles qui m'écoutaient les yeux grands ouverts d'admiration. Un jeune garçon, Romain, m'a "interviewée". Il voulait savoir si c'était bien moi sur la couverture de "Gustave", si c'était bien moi qui avais écrit mes trois livres, comment je trouvais mes idées et alors lorsqu'il a découvert les quelques peintures intérieures, j'ai vraiment su que j'avais réussi mon examen de passage ! Sa maman qui observait sans rien dire était encore plus émue que moi, de voir son "petit" garçon se comporter en petit homme. Un futur écrivain à n'en pas douter ! Un moment magique pour lui et moi à n'en pas douter. Lors de la dédicace, il m'a donné son prénom a regardé sa maman et Corentin ? Corentin c'est son jumeau et il a tenu à ce que "Gustave" soit dédicacé à tous les deux. Maman Karine m'a demandé d'emprunter "Retourne de là où tu viens" pour en lire quelques pages un peu en retrait. Son verdict fut sans appel puisqu'elle est revenue les yeux emplis d'émotion, "allez faites-moi une belle dédicace". Karine et Romain vous avez illuminé ma journée. Je ne pourrais plus jamais écrire sans avoir une pensée pour vous deux. Tant qu'il y aura des "Cultura" pour permettre cette étincelle de bonheur, tant que les lecteurs seront au rendez-vous, alors il faut s'atteler à la tâche et ne pas faillir.
Pour la première fois "Retourne de là où tu viens" a explosé le compteur des ventes. Je n'ai pas pu finir ma journée de dédicaces avec ce livre. "Gustave" a pris le relais !
Ce qui m'a touchée le plus, c'est l'au revoir chaleureux de l'équipe de Cultura. J'avais l'impression de faire partie de la famille. La fatigue des huit heures de dédicaces s'est évaporée devant ce déploiement de "respect pour l'auteure". Ce qui nous fait parfois défaut quand on n'est pas "connu".

MERCI ! MERCI ! MERCI !
Vigilance orange oblige, sur le chemin du retour, les trombes d'eau qui déferlaient sur la voiture, les essuie glaces qui n'arrivaient pas à assurer le rythme par la violence du vent,  l'angoisse qui montait quand la furie du temps obstruait toute visibilité n'ont pas réussi à dissiper l'euphorie qui m'habitait grâce à cette belle journée !

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 17:30

Couv gus wbUne fois n'est pas coutume. Je vais laisser parler une lectrice  qui m'a envoyé un joli commentaire  au sujet de "Gustave" :

 

" Le lieu de cette rencontre entre enfance et vieillesse est un simple banc dans un village provençal ; le principal témoin est Gustave qui a suivi tout le chemin de vie du vieil homme. Grâce à sa mémoire infaillible, Gustave aide Pépé Charles à démêler la trace de ses souvenirs pour un petit garçon curieux. A travers des descriptions justes et précises, des émotions oscillant entre émerveillement et souffrance, l'auteure nous prouve que le coeur n'a pas d'âge. On pourrait attribuer à ce grand-père loquace ces quelques vers de Victor Hugo (L'art d'être grand-père): "Les arbres ont cela de profond qu'ils vous montrent Que l'Eden seul est vrai, que les coeurs s'y rencontrent ... Je n'ai point d'autre affaire ici-bas que d'aimer." Un grand merci, Annette, pour cette histoire émouvante."

 

Cette lectrice, Dominique Abel, est une auteure, dotée d'une grande sensibilité. C'est mon amie. Je sais surtout qu'elle est sincère, ce qui est très rare dans notre milieu.

Merci Dominique.

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 13:27

04112012166.JPG

Samedi toute la journée, j'ai vécu une journée festive au Cultura de La Valentine à Marseille. Une musique de fond "Petit papa Noël", des gens souriants qui m'écoutaient et qui soudain se décidaient à offrir tel de mes livres pour "Maguy" par exemple. Noël restera toujours une période magique pour tous, malgré la morosité ambiante, les difficultés financières, la crise et autres considérations... Déjà les paquets cadeau, les exclamations des enfants "Oh Papa Noël", "papa tu m'achètes un calendrier", les sourires émus des grands-parents qui étaient là pour la bonne cause ! J'ai remarqué que les petites filles s'adressent en général à leur papa et les garçons à leur maman. Logique non ? C'est beau une belle famille unie ! Cela existe encore et rassure ! Noël magique ! Honnêtement j'ai dédicacé un peu moins que d'habitude, la crise aidant, mais l'accueil fut tout aussi chaleureux et expressif !

Dimanche, superbe réception au quatrième salon du livre de Pierrefeu-du-Var. Le temps était à la petite pluie, un brin tristounet. Il présageait de ce qui allait suivre. Accueil délicieux, café et viennoiseries offerts par des bénévoles revêtues du costume traditionnel. Une bouteille d'eau et une bouteille de vin rosé cuvée spéciale auteurs 2012 ainsi que quelques bonbons, trônaient sur nos tables habillées de jolies nappes colorées. Jusque là un sans faute. Sauf que nous étions trop nombreux. Je veux dire en nombre d'auteurs. Je rejoins Denise Biondo de Provence Poésie qui sur son blog regrettait cette surcharge d'auteurs pour un nombre de visiteurs assez moyen somme toute. Peu importe, les retrouvailles entre auteurs comme à chaque fois sont chaleureuses. Les embrassades, les sourires, les amitiés se consolident.

Et pourtant il manquait un auteur aimé de tous, un boute-en-train, un poète, romancier, chansonnier, confirmé, un homme généreux qui m'a tout appris des salons. Il m'encourageait lorsque parfois je doutais. Henry ARPURT, escorté de mille oiseaux qu'il aimait tant, s'est envolé tout là-haut. Son écharpe rouge, sa gouaille, ses "coups de gueule" m'ont manqué. Lorsque je dédicaçais, j'avais l'impression que son souffle me dictait les mots que j'écrivais. Il aimait tant cela ! Henry sans toi rien n'est plus pareil. J'ai quitté le salon un peu avant le vin d'honneur de clôture. Le coeur n'y était pas.   

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 19:50

Je dédicacerai mes romans tous les week-ends du mois de novembre.

  • samedi 3/11 de 10h à 18h au Cultura, Cre Ccial La Valentine, Traverse de la montre, Ld La briqueterie , 13011 MARSEILLE 
  • dimanche 4/11 de 10h à 18h - quatrième salon du livre de PIERREFEU-DU-VAR  83390 – Espace Bouchonnerie –  
  • samedi 10/11 de 10h à 18h au Cultura Avignon – Cre Ccial Avignon nord – ZAC Portes du Vaucluse -  84700 Sorgues
  • vendredi 16 et dimanche 18 à la Fête du Livre de Toulon dans le carré des auteurs varois de 10h à 19h
  • samedi 24/11 de 14h à 18h au Cultura - Avenue du Maréchal Lyautey – 06210 MANDELIEU-la-Napoule

Noël approche à grands pas. Offrir un livre dédicacé personnalisera vos cadeaux et restera dans les mémoires.IMG 3277

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 19:46

Je continue mon break et donc je retourne sur mon carré de sable. Aujourd'hui quelques gamines s'interpellent devant le lycée. Alors et ton Week-end ? T'as vu Jeremy ? Raconte, raconte. Rien de spécial, comme d'hab ! Ouais mais vous avez fait attention quand même ? Mais arrête je te dis rien de spécial ! L'autre fait la moue, elle restera sur sa faim. Elle n'en saura pas plus. Mais si c’est comme d’hab ! Deux jeunots un peu plus loin sourient en voyant les gamines s'agiter. Alors dit l'un, tu l'as eue. Fastoche répond l'autre. T'as mis la chemise au moins ? Bien sûr ! Bon parce qu'on n’sait jamais, faut pas faire confiance, serine le premier ! T’inquiète j’en ai un plein stock, c’est gratuit répond l’autre, hilare !

Voilà où nous en sommes ! À l'âge où moi je ne savais pas encore comment on faisait les enfants eux sont déjà blasés !

Juste en face du lycée, une belle façade de bistrot. Il est plein. Rempli de jeunes qui consomment allègrement cafés, croissants. Pas le temps à la maison et puis on est pressé de revoir les potes ! La conversation s’engage : t’as entendu, à la télé ils annoncent qu’on va avoir la pilule gratuitement. Ouf ! Tant mieux parce que moi j’peux pas me la payer ! Oh moi je vais à l’infirmerie et je réclame la pilule du lendemain, c’est gratuit. Ouais mais c’est chiant, on nous fait à chaque fois la morale. Il faut faire ceci pas cela. Mes parents me foutent la paix, c’est bon ! Remarque c’est bien, déjà qu’on doit payer hyper cher les cigarettes, le bar aussi c’est cher ! Alors oui la pilule gratuite c’est bien ! Vous pouvez y aller les nanas, on rase gratis ! Voilà où nous en sommes !

Un peu en retrait, deux hommes aux tempes grisonnantes observent en silence cette jeunesse dite « libérée ». Tu te rends compte Jeannot si à notre époque on nous avait facilité la vie comme ça ? Ils ont de la chance ces jeunes ! Jeannot de répondre en plissant des yeux, moi je ne dis pas comme toi. Je les plains, ils ont le sida, la drogue, le chômage, les parents divorcés alors ils fument, ils boivent et ils baisent ! Les sentiments connaissent pas !

Match nul, une pilule partout !

Je m’interroge, scotchée sur mon carré de sable. À qui profite le crime ?

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 06:57

P1040431j'ai peint ce tableau en souvenir de Marc-Yan. Le Cap Vert un réveillon du jour de l'an. Une danse. L'ultime. L'émotion était à son comble. Une année s'achevait. Tu partais vers un nouveau destin. Moi je démarrais ma nouvelle vie d'artiste. Un regard. Une amitié sans nom. Une amitié sans pareille. Une amitié sans suite mais sans oubli. Une fenêtre "sur vie" . À toi Marc-Yan.

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 06:51

Le  jour à peine levé, Quentin, un arrosoir à la main, parcourt son jardinet pour le plus grand plaisir de son nez, humant toutes ses liliacées, en une mosaïque multicolore déversées.
 Le retour inespéré des fleurs de son pommier est annonciateur de guérison. Ses branches moignons ne présageaient en aucun cas cette éventualité. Les soins prodigués avec tant d’amour ont porté leurs fleurs rosées.
Toujours, fait partie de son vocabulaire pourtant bien restreint. Toujours croire, quitte à boire jusqu’à plus soif les bévues et déconvenues. L’arbre hier condamné, aujourd’hui ressuscité. Là le miracle confirme l’oracle « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir » et l’espoir fait revivre Quentin ravi. Il lui faut aller  arroser son arbuste à mirabelles, saveur future d’une croque en bouche, explosant comme l’éclat de la turquoise polie par le vent et les sables mouvants.
Quentin salue le retour de la sève en ce jour de printemps où toujours le miracle de la renaissance, résurgence avérée, refleurit son pommier primesautier qui laissera sa place à la mirabelle, jaune la belle ou peut-être turquoise si la nature capricieuse la toise pour la statufier un matin de gel.

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 06:45

"Il n'y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur c'est le chemin" Lao-Tseu

 

Je crains que le bonheur soit un état d'être, « qu'il est en nous ou qu'il n'est pas ». Mais ne soyons pas pessimistes en ce doux matin d'automne. Partageons notre Bonheur et donnons en un bout à ceux qui en ont besoin. Le Bonheur se régénère. Un morceau donné égale un morceau reçu ! Je ne viens pas prêcher la bonne parole ou les bons sentiments. Je voudrais juste passer une bonne journée, sourire à la vie, écouter le froufroutement des oiseaux qui tournent autour de mon arbre. Je voudrais éviter les nuisibles qui ne manqueront pas de parasiter ma bonne humeur. Une claque sur mon bras pour écraser le moustique qui ne m'a pas ratée. Trop tard la boursouflure est là ! Tant pis on continue !

On vit ! On avance ! On aime ! J'aime !

Bonne journée à vous et souhaitez à tous ceux qui vous entourent "belle journée" ! Vous arracherez avec ravissement un joli sourire. Essayons !

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