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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 09:18

« La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté » de François Mauriac

J’ai lu, partagé, approuvé, commenté par-delà tous les réseaux amis, ces derniers événements c’est-à-dire cette tuerie effarante. J’ai failli en être, mais la mort était aux aguets juste un peu plus loin. Elle n’a pas voulu de moi. Un pneu qui éclate, une embardée et l’envie prévue d’aller faire la fête à Nice en ce jour de 14 Juillet s’est pulvérisée. Une grande frayeur mais si insignifiante par rapport à ce qu’ont dû vivre les pauvres victimes. Alors, en me réveillant vendredi matin, j’avais de nombreux messages sur mon Iphone « Un tel ou une telle est en sécurité à Nice »… je me frottais les yeux, encore et encore. C’est une plaisanterie ? Non ce n’est pas possible. J’allume mon poste de télévision, et là les infos qui tournent en boucle, le sensationnel, les vidéos prises sur le vif et je m’interroge. L’horreur en direct filmée par des quidams postés derrière leur fenêtre et relayée sur toutes les chaines de télévision, une honte ! Je suis révulsée. Comment peut-on filmer l’horreur impassiblement de sa fenêtre ? Comment ne pas courir porter secours à ces enfants, ces femmes, ces hommes ? L’homme avec ses faiblesses n’est-il pas à l’image de tout ce qui se passe aujourd’hui ? Ces téléphones portables qui servent à tout sauf à téléphoner, ces réseaux sociaux où chacun vient exhiber sa vie, voilà de quoi est fait notre monde actuel, de l’éphémère, des sables mouvants, des serpents qui grouillent, des loups qui rôdent et des innocents qui tombent.

Comme le lendemain des attentats de Novembre où je devais dédicacer à Marseille, je me suis demandée si j’aurais le courage d’aller présenter mes livres à Montauroux. Si la décence ne me commandait pas de tout annuler et de rester à la maison. La révoltée qui est en moi m’a dit : « vas-y, tu n’es pas une ingrate ». Les premières personnes qui passaient devant ma table semblaient hagardes, encore sous le choc. J’ai même eu le sentiment que mon sourire les agressait. Certaines m’ont dit « non, non je passe en coup de vent et je rentre chez moi ». Un monsieur avec son fils m’a demandé si je savais où étaient les cartes routières, ils partaient en vacances le lendemain et la promenade des anglais était fermée à la circulation. Je me suis dit «chacun pour soi et Dieu pour tous, la vie continue ». J’étais un peu découragée, gênée, stressée, ne sachant que dire ou faire, puis s’est arrêtée devant moi une femme qui me dit « je ne devais pas venir ici, je travaille dans une heure et là j’ai envie de bavarder un peu avec vous ». Et on a bavardé. Elle est maître-nageuse, habitant le Nord, venue exercer sa profession durant l’été sur la Côte d’Azur. Mes livres, elle les lira en octobre, à son retour chez elle. Un couple de retraités qui ne lit pas, passé pour une bricole et qui s’arrête également pour me raconter son quotidien. Un monsieur m’a demandé si je savais qui avait envoyé le premier mail de la France vers les Etats-Unis ? C’était lui Jean-Claude avec son fils… Et bien sûr nous avons enchaîné sur les dérives des réseaux. Mais personne n’abordait le drame niçois. Les âmes de toutes les victimes planaient au-dessus de nos têtes. Les échanges tendus du matin ont évolué positivement au fil du temps.

Plus la journée avançait et plus les gens m’offraient leurs pensées positives. Puis le lendemain, tout est rentré dans l’ordre. Les gens avaient besoin de se sentir vivants, de rire, de plaisanter, de se faire plaisir. Cette maman française, née dans la région mais vivant en Suisse, accompagnée de sa fille et de son mari. Elle a voulu prendre des photos pour immortaliser notre rencontre et en partant son mari m’a dit « à tout de bon » expression suisse pour me souhaiter le meilleur m’a-t-il expliqué. Cette petite fille à qui je racontais un peu « Gracieuse et Panache » et qui m’a chuchoté : « je veux vous dire quelque chose dans l’oreille, vous êtes très gentille ». J’ai imaginé aisément qu’elle pensait au méchant dont tout le monde parlait depuis deux jours. Tous ces gens généreux qui m’écoutaient avec un plaisir évident et une générosité sans faille. Une dame a essuyé furtivement une larme. Elle ne devait pas être là mais traumatisée par le décès d’une amie à Nice est venue se changer les idées : « Vos livres c’est Noël avant l’heure, ils me seront d’un bon réconfort ». Le hasard était présent dans bien des discussions… Le hasard qui fait les rencontres, parfois dramatiques mais souvent euphoriques et attendrissantes.

La responsable du magasin était étonnée de voir autant de monde pour un mois de juillet. Les gens avaient besoin de quitter ces informations qui tournaient en boucle à la télé, ce voyeurisme, ce lynchage politique. Ils avaient besoin de bavarder, d’exorciser le malaise qui les habitait, de refuser le fatalisme ambiant.

ILS ONT BESOIN D’AIMER ET ILS ME L’ONT PROUVÉ.

Le pire des sentiments qui anime ces fous, ces barbares, ces tueurs, s’intitule L’INGRATITUDE. Ils mordent la main qui leur a été tendue sous des prétextes les plus fallacieux qui soient !

Quant à moi, juste MERCI à vous toutes et tous. Vous m’avez ouvert la porte de votre cœur, avez fait entrer mes livres chez vous en toute confiance et en toute amitié.

« Il est où le bonheur ? Je veux chanter mes plus belles notes et ça ira mieux demain… Il est là dans le cœur et la tête » chante Christophe Maé.

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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 15:43
Après le foot... un livre !

Le foot c'est terminé et la déception de terminer deuxième s'estompe un peu chaque jour. Il est temps de se reposer de toutes ces émotions avec un bon livre drôle, un policier, une autobiographie, une saga familiale provençale, un conte... je ne sais pas moi... venez piocher dans mon panel de romans qui ont tous une constance "l'humour".

Où les trouver ? En dédicaces pour vous en parler et pour transmettre ma passion quasi légendaire. Je vous attends donc vendredi 15 et samedi 16 juillet à l'espace Culturel du Centre Leclerc de Montauroux de 9h30 à 18h.

Sinon, si vous n'avez pas la chance d'habiter la belle région du Var, faites un petit tour sur mon site : http://a5editions.fr . Paiement Paypal sécurisé et envoi en port franco sous 48h dédicace et marque page compris. Chiche !

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10 juillet 2016 7 10 /07 /juillet /2016 13:32
L'urgence du bonheur !

Je ne suis pas malheureuse. Mais je voudrais être heureuse. Je sens que l’idée du bonheur m’échappe. Je sens que tout va très vite, et que la vie est bien trop courte pour se permettre la médiocrité. Je sens en moi l’urgence du bonheur. de David Foenkinos (les souvenirs)

Au hasard de mes lectures, j’ai découvert cette citation et elle me correspond tout à fait.

Je ne suis pas malheureuse et pourtant pourquoi vouloir à tout prix passer mes fins de semaine en dédicaces ? Pourquoi ne pas aller tranquillement à la plage, retrouver des amies, faire les soldes, de la randonnée ?

Pourquoi ? Cette question je me la suis posée ce matin, bien installée face à l’entrée du Cultura, après un accueil des plus chaleureux, les embrassades, la bouteille d’eau.

Ce n’est pas grand chose une bouteille d’eau. Et pourtant c’est le geste qui me va droit au cœur. C’est le premier geste d’accompagnement, après l’accolade amicale, pour désamorcer le stress qui m’accompagne à chaque fois. Le challenge n’est pas insignifiant de s’installer au milieu de tous ces livres aux noms d’auteurs connus, salués par la presse et les médias, couronnés par des émissions télé qui assurent l’après-vente.

Alors pourquoi cet engouement puisque je ne suis pas malheureuse ? Parce que lorsqu’on a goûté à ce bonheur de voir des petites lumières s’allumer dans le regard des autres, d’entendre ces petites vérités sortir de la bouche des enfants qui ne trichent pas, d’accrocher mon sourire juste pour convaincre. Cerise sur le gâteau, cette envie de bavarder avec ces inconnus qui ne le restent que le temps d’une première phrase… Je me souviens d’une dame avec qui j’échangeais à bâtons rompus et dont le mari impatient lui a dit « c’est bon, tu as ton livre dédicacé, on y va ». Elle l’a regardé et lui a répondu « plus Annette me parle (quelques minutes auparavant nous ne nous connaissions même pas) et plus l’émotion me gagne » ! Ma passion plus forte que tout ! Plus forte que les prix aussi. Le dernier Fred Vargas (ou Michel Bussi) publié en pocket en même temps qu’en grand format est vendu la moitié du prix de mon policier « La clé de l’embrouille ». « Gracieuse et Panache sont amis » 50% plus cher que les livres pour enfants de maisons d’éditions spécialisées. Alors pourquoi moi ? De plus, les parents arrivaient en rafales, cherchaient les rayons scolaires avec en main la liste des livres à lire préconisée par les écoles. Aussi encore une fois pourquoi m’achèterait-on moi, alors que les budgets sont serrés ? Et si pour une fois j’oublie mes doutes : parce que mes romans le valent bien ! J’y ai mis toute mon énergie, tout mon amour. Attention je reste humble, tout va très vite !

Il faisait très chaud dans ce magasin climatisé. À chaque ouverture des portes, la fournaise s’engouffrait dans un tourbillon de poussière et d’odeur d’essence ; le parking en bordure des vitrines brillait de tous les éclats des pare-brise sous les assauts du soleil. Je savais que rien n’était gagné d’avance. Nonobstant, je me suis fixé un objectif ambitieux. Tant qu’il ne serait pas atteint je ne bougerai pas d’ici. À 18h tapant, mission accomplie, heureuse, je regagnais mes pénates.

En passant je voudrais saluer Mamie Béa qui a voulu immortaliser notre rencontre en me prenant en photo avec son petit-fils Antoine. « Lorsqu’il repartira chez lui il me restera ce moment unique à nous trois » m’a-t-elle dit. Remercier Sylvie, venue exprès de Fréjus à ma rencontre pour me faire dédicacer « Gracieuse… ». Elle vient de m’envoyer un message « Merci pour ce moment magique, ce fut une belle rencontre »… Embrasser Zian (Jean en Savoyard), Arthur, Ambre, Camille dont le papa m’a donné son N° de portable pour que je l’avise de la sortie du tome 2, avant même d’avoir lu le premier que je venais de lui dédicacer. Je revois encore les yeux bleu agate, brillants d’émotion de Emma, qui m’a promis de m’envoyer ses coloriages. J’attends avec une impatience gourmande ! Je ne pourrais pas citer tout le monde mais je vous garde toutes et tous dans mon cœur.

Qu’importe la chaleur, la fatigue, pourvu qu’il y ait l’ivresse des moments forts. C’est là que j’ai ressenti l’urgence du bonheur dont je ne pourrais plus jamais me passer. Si vous le voulez bien !

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9 juillet 2016 6 09 /07 /juillet /2016 07:12
Dédicace

Après le réconfort d'une dizaine de jours à se ressourcer en famille, voici le moment de retrouver mes lectrices et lecteurs.

Je dédicace aujourd'hui samedi 9/7 au Cultura de Puget-sur-Argens de 10h30 à 18h.

Des livres pour se délivrer des soucis de la vie quotidienne, pour bronzer sur la plage ou dans le fond du jardin ou lire en famille le conte Premières Lectures "Gracieuse et Panache sont amis. À bientôt.

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23 juin 2016 4 23 /06 /juin /2016 13:52
"Salon à Lorgues... Peu mais rare !"

« Le bonheur c’est savoir ce que l’on veut et le vouloir passionnément » de Félicien Marceau

Que penser du Premier Salon du Livre à Lorgues du 18 Juin ?

Je n’en ferai pas tout un « pataquès ». Nonobstant !

Les points forts :

  • Les retrouvailles sympathiques entre auteurs, des amitiés qui évoluent dans le bon sens. Et c’est fort appréciable car « être reconnu des siens » est une mise en confiance qui donne envie d’aller plus avant.
  • Un très beau soleil, bien qu’il se soit fait voler la vedette par dame pluie en fin d’après-midi. Sans importance car nous étions dans une très belle salle.
  • Des lecteurs à l’écoute, à la recherche de livres les sortant du matraquage médiatique, ravis d’échanger et de partager avec des auteurs locaux.
  • De belles dédicaces, pas pour tous hélas… Il ne suffit pas d’écrire, il faut aussi mettre son ego dans sa poche, donner de sa personne, de sa passion, de son envie de transmettre. Marquer sa différence ! Et ça malheureusement, cela ne s’apprend pas, c’est inné… (je sais que je vais me faire des ennemis, tant pis, j’ai l’habitude).

Les points faibles :

  • Aucune communication à l’exception de quelques affiches apposées sur quelques vitrines de commerçants. Aucune banderole, aucun article sur le journal annonçant le Salon du Livre. Dommage car le Var Matin n’est jamais en reste pour offrir un espace publicitaire pour ce genre d’événements et c’est un journal localement très suivi. Un loupé !
  • Hélas ce ne sera pas un scoop : « peu » de monde. Lorgues est un petit village certes, mais il semblerait que la priorité ait été donnée aux commémorations du 18 Juin le matin, suivies de ripailles… À l’exception des Lorguaises et Lorguais qui ont fait le déplacement pour nous rencontrer. « Peu » peut vouloir dire « rare » et dans ce cas précis la rareté avait quelque chose de précieux et d’inestimable. Je ne m’en plaindrai pas, j’aime les challenges… Et les Lorguais(es) ne s’y sont pas trompés. Je tenais à les remercier. Voilà qui est fait !

Je pense que l’organisateur tiendra compte de nos conseils pour une saison 2 à Lorgues réussie.

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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 19:47
Premier salon du livre à Lorgues

“La magie des livres est une drogue, un sortilège, une échappatoire, aussi puissante, aussi envoûtante que le Pays imaginaire de Peter Pan » de Tatiana de Rosnay.

Premier Salon du livre à Lorgues (83510) samedi 18/6 de 10h à 18h au Centre Culturel.

À l'initiative de mon ami de longue date et auteur de romans à succès Jacques Koskas.

Une première est toujours magique, alors pour gâter tous les papas en ce dimanche de fête des pères, pourquoi pas un livre dédicacé ? Je serai présente avec de nombreux auteurs. Merci.

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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 07:28
Du rire !

Si j'avais le pouvoir d'oublier, j'oublierais. Toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles.” de Charles Dickens

Envie de rire ? Mais de rire aux éclats ? De rire pour de « vrai » et se laisser porter ?

Envie de savoir ce qui se passe dans les familles ? Celle des autres, pas la vôtre. Oui mais la nôtre, la vôtre, qu’est-ce que ça change ? Il y aura toujours un frère, une sœur, un père, une mère, un amant subsidiairement… Sauf que les situations diffèrent suivant la mère, la sœur, l’argent, la jalousie, ah oui la jalousie entre frères et sœurs tout le monde connaît. Mais si ! Fouillons un peu dans nos mémoires ! La chouchoute, le préféré, opposés à la mal aimée, au souffre douleur, les grincements de dents, les règlements de compte à chaque réunion familiale… Comment vous ne connaissez pas ? Alors allez vite voir le film « retour chez ma mère » et vous saurez ce à quoi vous avez échappé ou ce que vous aurez manqué. Parce qu’une fratrie, c’est quelque chose ! Du dur. Du pur. Du sûr. Mais aussi des larmes, des regrets, des frustrations, des tristesses et parfois de la haine. Et cette haine, tel l’ouragan, détruit tout sur son passage. Mais pas là, pas dans « retour chez ma mère ». Ouf et ça fait du bien.

Du déjà vu ? Je ne crois pas. Un air de « bûche (de Noël) » de Danièle Thompson ? Non ! La Famille Bélier ? Non ! Un été à Osage County » ? Non je vous dis ! Un autre regard, plus tendre, plus consensuel, plus exigeant aussi !

Famille je vous hais, mes emmerdes, mes amours ! Un trio de femmes fortes et fragiles, un duo d’hommes trop gentils… Tout le monde se cherche… Sauf l’Amour. Il est dans chaque réplique, dans chaque respiration, dans chaque personnage, dans chaque balbutiement. Hélas aussi perceptible soit-il, il est inaudible car la souffrance crie plus fort et la cacophonie est totale. L’amour dérange, encombre, grince des dents, surprend, attaque, susurre… On rit même quand c’est triste à pleurer mais n’est-ce pas là le propre de la comédie, faire rire par l’âcreté de la réalité, la vie projetée sur grand écran, la vérité qui vous assaille, un miroir qui vous renvoie à « vos » vérités. Ces vérités que parfois on a déniées, accumulées au long des années.

J. Balasko, A. Lamy et M. Seigner juste comme il faut chacune dans son rôle. On rit moins à la fin, c’est l’émotion qui prend le pas.

Puis quand tout s’arrête, que la salle allume ses néons blafards… La lumière est crue !

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4 juin 2016 6 04 /06 /juin /2016 11:55
"À la bonne vôtre" !

« Parce que c’est ça votre force, votre différence, cette urgence à vouloir absolument vivre en soi et pas à côté de soi et devenir quelqu’un, sans oublier d’où on vient et où on va. Et au bout d’un certain nombre d’années, on se dit que si on n’était pas parti de là, on aurait peut-être laissé tomber » de Steve Suissa

C’est un peu le résumé du film de Yvon Attal « Ils sont partout ».

Hier avec mon amie Claire nous avons retrouvé notre rituel d’aller au cinéma. Il y avait longtemps, des soucis familiaux, des empêchements, mes dédicaces puis les retrouvailles. Le bonheur simple d’une amitié simple et sincère.

Nous voici toutes deux donc à discuter à bâtons rompus pour rattraper le temps perdu. Se rattrape-t-il ? Dans le noir d’une salle de cinéma, et dans l’attente de la projection du film, le temps nous file entre les doigts, entrecoupé de rires et d’émotion. Puis silence, le film ! Quel plaisir d’entendre mon amie Claire s’esclaffer comme une petite fille à chaque répartie, chaque cliché… Parce que oui ce film n’a pas été tourné pour faire pleurer dans les chaumières et encore moins sur les pauvres Juifs… Non, non, non ! Mais pour montrer le ridicule de notre civilisation qui malgré les années, que dis-je les siècles, n’a guère évoluée avec les clichés qui ont la dent dure… Sur ces 0,2% de Juifs de la population mondiale qui continuent à déranger.

Yvon Attal obnubilé par des attaques répétées et parfois personnelles sur les Juifs, s’épanchent deux fois par semaine auprès de son psy. Il pose des questions existentielles qui en deviennent obsessionnelles sans obtenir de réponses. Y-a-t-il des réponses à la bêtise humaine ? Entre nous, les réponses il les connaissait.

La dérision, l’humour, le sarcasme, l’exaspération ne résolvent rien tant que « l’homme restera un loup pour l’homme ». Tant que le proverbe « l’union fait la force » restera lettre morte. Tant que le 10ème commandement « Tu ne convoiteras pas… » restera ignoré.

Il n’a rien inventé, et moi encore moins, sauf qu’à penser tout haut, il force à réfléchir, aussi bien sur les Juifs, les Catholiques, les Musulmans, les Roux, les Blondes, les Gros… Personne aujourd’hui n’est à l’abri d’une attaque, je l’ai été moi-même plus d’une fois et même s’il est difficile de se relever, même si on en garde à vie les stigmates, à chaque fois on en ressort plus fort. Croyez-moi ce ne sont pas de vaines paroles ou des paroles de consolation mais c’est la réalité.

Au vu de ce film, les extrémistes et ou intégristes, les jaloux, les faibles et lâches, le deviendront peut-être un peu plus car on leur vole leur fond de commerce. Ils ont besoin de se repaître du sang et des larmes de leurs victimes et d’éructer pour exister. Mais vous remarquerez qu’ils n’ont jamais gagné une seule victoire !

Yvon Attal j'ai adoré ton film (entre séfarades on peut se tutoyer) mais une image m’a terriblement choquée, même si elle était très belle : les sublimes fesses de ta femme en string noir… Pas du tout à mon goût dans un tel film ... mais pas pour ces messieurs... qui en redemanderont. C'est comme rajouter du sel dans un plat déjà salé pour s’emporter "la gueule" et se resservir un coup à boire... Le coup de caméra à trinquer de trop.

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31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 13:03
En toute logique...

« Le rire est une bouée de sauvetage » de Michel Serrault

Une tranche de bonne humeur en ce bas monde fou fou fou !

Une logique toute féminine pour une petite histoire drôle reçue d’une amie et que je partage :

Un couple de juifs marocains âgés a acheté un ventilateur. L'homme le met en permanence fixe sur lui. Vendredi soir arrive et Soulika sa femme lui dit

  • Massoud, laisse le ventilateur et va à la synagogue" .
  • Massoud lui répond : ok j'y vais, mais ne t'avise pas de toucher au ventilateur !

Dès qu'il quitte la maison, Soulika curieuse commence à examiner le ventilateur. Soudain elle presse sur le bouton du haut et le ventilateur commence à tourner...droite, gauche, droite, Soulika essaye de le remettre en fixe mais n'y parvient pas, elle sait que bientôt Massoud va revenir de la synagogue ... wayy wayy wayy alyaaa ...

Massoud arrive et voit le ventilateur tourner de gauche à droite. Il se met à hurler

  • Soulika !

Soulika arrive tranquillement...

  • Qu'est-il arrivé à mon ventilateur" ?
  • Soulika lui répond : Je ne sais pas....dès que tu es parti, il a commencé a te chercher !
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29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 14:00
Surréelle... mais bien réelle !

« On ne peut pas exister sans être aimé » de Romain Gary

Ma journée de dédicaces à Montauroux était un peu surréelle. Je ne parlerai pas de l’accueil chaleureux, des embrassades, de l’émotion intacte à chacune de nos retrouvailles. Le Directeur qui me salue avec déférence, moi la toute petite auteure… Rien à ajouter là-dessus si ce n’est que cela permet d’optimiser cette journée.

Alors pourquoi surréelle cette journée ?

  • Parce que c’était la veille de la fête des mamans, que lorsqu’au moment de la dédicace voyant les yeux brillants de jeunes gens (de Yoan pour ne citer que lui, très pressé mais qui ne voulait plus partir) et surprenant l’émotion dans leur voix à l’intitulé du prénom tant chéri, j’essayais d’imaginer comment étaient ces mamans à qui était destiné mon livre.
  • Parce que d’autres étaient ému(e)s en pensant à leur maman disparue, toujours trop tôt, mais qui repartaient avec un de mes livres comme un lot de consolation.
  • Parce que d’autres encore, malgré les nombreuses années passées, s’épanchaient en me racontant leur souffrance d’avoir été mal-aimé(e)s, rejeté(e)s, des souffre-douleurs. Et là j’essayais de trouver les mots qui apaisent.
  • Parce que j’ai rencontré un petit bonhomme haut comme trois pommes, six ans à peine, qui après avoir lu quelques lignes de « Gracieuse et Panache sont amis » m’a dit au vu de mes peintures et dessins « moi je veux dessiner et vous vous écrivez ». Voilà il me proposait déjà sa collaboration. Soudain Eagan (prénom irlandais qui veut dire puissant) a pointé son doigt sur le livre à offrir à sa mamie Chantal. Son père a souri ajoutant « je cherchais un livre pour ma maman ». Puis Eagan s’est assis au sol pour démarrer sa lecture tranquillement. Tout comme Léane (qui se prononce Li Hane prénom chinois qui veut dire paix et tranquillité) un gamin adorable reparti avec « Gracieuse… » tout content. Mamie Anne qui m’assure qu’elle allait être gâtée le lendemain et ne voulant pas être en reste, a emporté la trilogie et Gracieuse pour ses 4 petits enfants, m’assurant qu’elle les lira aussi…
  • Parce que pour finir, cette dame qui a refusé une dédicace car « c’est à moi d’écrire ce que j’ai ressenti en vous écoutant et pourquoi j’ai choisi ce livre ». Comprenne qui peut ! Respect !

Une journée qui ne s’annonçait pas sous les meilleurs augures avec les restrictions d’essence et l’agitation permanente actuelle, mais qui a été forte en messages d’amour, de générosité et de détresse assortie de courage. Mon esprit a flotté dans une autre dimension. En des allers et retours dans mon autre vie et dans celle-ci. L’enfant que j’ai été et la maman que je suis aujourd’hui… On retient forcément les leçons de la vie.

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